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Manif contre la loi immigration à Tours le 21 janvier 24

La manifestation du 21 janvier contre la loi immigration a rassemblé entre 2500 et 3000 personnes. De nombreuses associations d'aide et de soutien aux migrants étaient très présentes: RESF, La CIMADE, la Table de Jeanne-Marie, Entraides et Solidarité, AMMI Val d'Amboise, SKOLA 37, avec les professionnel.les et les migrant.es eux mêmes, toutes dénonçaient les différents aspects de cette loi qui va aggraver encore plus les conditions de vie des migrants: éducation, hébergement, santé. Le Collectif Santé est lui aussi intervenu pour évoquer la remise en cause de l'AME et dénoncer la situation des médecins à diplômes étrangers. Le flyer appelant à la soirée au CNP du 15 février sur la santé mentale et l'accès aux soins des migrants a été diffusé et a reçu un très bon accueil. 

Le Collectif 37 Notre Santé en danger à la nuit des Studio

La nuit des studio 2023 s'est tenue dans les meilleures conditions entre le 3 et le 4 juin avec un temps estival. Comme tous les ans, elle se passe dans la convivialité pour les festivaliers et elle permet aux associations partenaires du CNP Cinéma National Populaire de se faire connaître et de se rencontrer. Le Collectif 37 Notre Santé en danger tenait un stand avec des panneaux illustrant les problématiques de santé actuelles ou à venir comme l'accouchement ambulatoire.

Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.

Une soirée vivante sur la psychiatrie institutionnelle le 2 février

Cette soirée a fait salle comble aux Studio de Tours. Elle reprenait l'interrogation autour de l'avenir de la clinique de La Chesnaie, « Peut-on encore soigner avec la psychothérapie institutionnelle ? »; elle aurait pu s'intituler aussi « Va t-on nous laisser continuer cette expérience ? »

Soirée du 14 octobre au CNP/Collectif santé : « Santé on ne change pas une politique qui tue »

Avec cette soirée, notre Collectif poursuit son travail de fond d’information et de mobilisation de la population par rapport aux politiques constantes qui visent à la privatisation et la marchandisation de la santé. C’est bien sur l’hôpital public qui est touché de plein fouet par les incessantes restructurations et fermetures de lits. La projection du film documentaire allemand « le bon patient pour le marché dans l’usine de l’hôpital » a mis en évidence les reculs extrêmement nocifs amenés par la tarification à l’activité sur la qualité des soins. Il témoigne également de l’épuisement des soignants qui perdent le sens de leur travail. La situation en France n’est pas meilleure, c’est un constat qui a été partagé par toute la salle, malgré la crise sanitaire, rien ne change ! Sabrina Ali Benali, auteure du livre : La révolte d’une interne (2017), participait en visio-conférence à cette soirée débat. La syndicaliste SUD Santé de l’hôpital a illustré concrètement les impacts du plan de restructuration au CHRU de Tours. Le collectif santé a rappelé que c’est 300 milliards d’argent public dont bénéficient chaque année les grands monopoles tels que Total, Renault, etc… sous toutes formes, ce qui bien sûr, impose l’austérité à l’hôpital ! Ce sont bien des choix politiques au service des intérêts capitalistes qui sont faits, il y a donc urgence à se mobiliser !

Devant l’entrée de la salle une frise chronologique faite par le collectif santé exposait les différentes étapes de destruction de l’hôpital au fur et à mesure des lois prises par les gouvernements successifs

Santé : chronologie d’une catastrophe annoncée

1996

Ordonnance portant réforme de l'hospitalisation publique et privée

Elle vise la régulation du financement et de l'activité des établissements hospitaliers par la mise en place de l’ONDAM (Objectif national d’Assurance Maladie ), voté chaque année au Parlement .

Elle crée les Agences Régionales de l'Hospitalisation (ARH) qui associent l’État et l'assurance maladie

Objectifsaffichés : réduire les inégalités sur le territoire

Moyens : responsabilisation, contractualisation, coordination

Contrôle : évaluation, accréditation

Rappels

Dès 1979 une loi a instauré la possibilité de fermeture de lits par autorité du Ministère de la Santé.

En 1983 instauration du budget global avec le forfait journalier non remboursé par la Sécu.

2002

Loi Kouchner relative aux droits des malades, à la qualité du système hospitalier

Objectif affiché : Démocratie Sanitaire...

Elle transforme les droits des malades en droits des patients, engageants ces derniers à se constituer en association pour mieux « gérer les intérêts des consommateurs de soins »

Dans le cadre d’enveloppes de plus en plus restreintes la parole est donnée au « patient » qui devient un « consommateur ».

À noter que les embauches très insuffisantes lors du passage aux 35 h en 2000 ont intensifié et désorganisé le travail des soignant-es.

2003 – 2007 Plan Hôpital 2007

L'ordonnance du 4/9/2003 vise à simplifier l'organisation et le fonctionnement du système de santé.

  • Suppression de la carte sanitaire nationale créée en 1970 : ce sont les ARH qui élaborent un schéma d'organisation de l'hospitalisation et des territoires de santé visant à relancer la coopération inter-hospitalière.
  • Nouveau mode de financement des hôpitaux : Création de la Tarification A l’Activité, T2 A.
  • Autorisation de l'ouverture du marché des grands hôpitaux au partenariat public-privé

En 2004, la loi de santé publique met en place le Groupement Régional de Santé Public.

La loi Douste-Blazy relative à l’assurance maladie règle le parcours de soins des patients : médecin traitant référent et Dossier Médical Personnel et crée la Haute Autorité de Santé qui encadre les diagnostics et prescriptions des médecins.

Chaque établissement public ou privé est financé en fonction de sa production d’actes de soins et de sa rentabilité.C’est un système d’incitation à la sélection des malades et des pathologies soignées. Mis en concurrence avec le privé, de nombreux hôpitaux publics seront en déficit à cause de laT2A !

2009 Loi Bachelot

Hôpital Patient Santé Territoires.

Elle concerne le sanitaire et le médico-social.

 Objectif affiché : « Offre de soins graduée, de qualité, accessible à tous, satisfaisant l'ensemble des besoins ».

  • Elle réforme le fonctionnement des établissements publics de santé (augmente l'importance du rôle du Directeur, remplace le Conseil Exécutif par un Directoire et le Conseil d’A administration par un Conseil de Surveillance.
  • Elle supprime le « Service Public Hospitalier » et le remplace par 14 missions de « service public hospitalier » pouvant être exercées par le privé.
  • Elle met en place les Communautés Hospitalières de Territoires (CHT)
  • Elle crée les Agences Régionales de Santé (ARS) qui remplacent les ARH et élargissent leur champ de compétences.

Le directeur, aux ordres de l’ARS, devient un gestionnaire avec des objectifs de résultats financiers. La priorité est donnée à la rentabilité à tout prix au détriment de la santé du personnel et des patient-es.

2016 Loi Touraine

« Loi de modernisation de notre système de santé » 

  • Elle réemploie le terme de Service Public Hospitalier (qui avait été supprimé par la loi HPST 2009) ,
  • Elle renforce la coopération entre hôpitaux publics par la création des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) : dans un GHT, les hôpitaux doivent élaborer un projet médical commun, partager des missions ou des fonctions support (ex : achats hospitaliers),
  • Elle crée les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) regroupement le plus souvent constitué de libéraux médicaux et paramédicaux sur un territoire donné,
  • Elle met en place un schéma régional de santé unique.

Les regroupements obligés d’établissements amènent les fermetures de services et d’hôpitaux : moins de lits, moins de soignant-es, moins de soins.

Les objectifs annoncés : 860 millions d’€ de maîtrise de la masse salariale équivalant à la suppression de 22 000 postes d’ici à 2017.

2019 Loi Buzyn

« Ma santé 2022 »

Cette loi affirme la nécessité d'organiser les soins de façon décloisonnée, à l'échelle d'un territoire:

  • Elle encourage l’organisation de CPTS
  • Elle renforce les groupements hospitaliers au sein des GHT,
  • Elle propose une organisation des établissements selon 3 échelons : Les CHU, les établissements de soins spécialisés, les hôpitaux de proximité.
  • Pour libérer du temps médical, elle crée la fonction d'assistant-e médical-e, favorise la délégation de tâches, élargit les missions des infirmiers-e et des pharmacien-nes.
  • Elle encourage la e-médecine (télé-consultation, espace numérique de santé personnel).
  • Elle supprime le numerus clausus.

C’est la gestion de la misère par obligation de regroupements et le développement de la e-médecine pour tenter de pallier au manque de personnel de santé.

2020

Ségur de la santé

Après la phase la plus aiguë de la crise COVID et sous la pression de la mobilisation des soignant-es, des miettes ont commencé à être distribuées :

  • Une augmentation des rémunérations de 183 € à certaines catégories de personnels, ne
    rattrapant même pas la moyenne européenne,
  • exclusion de ces 183 € de nombreux-ses salarié-es ayant elles et eux aussi fait face à la pandémie.
  • Accélération de la casse des statuts et conventions collectives, généralisation des 12H, fin des 35H, plus de flexibilité.

Le compte n’y est évidemment pas. Le personnel se bat depuis des année pour une vraie reconnaissance de ces métiers très féminisés avec revalorisation des salaires d’au moins 300€ et la création de 100 000 postes indispensables à une bonne qualité de soins.

2021

La catastrophe est bien là !

  • Fermeture de 103.000 lits d’hôpitaux entre 1993 et 2018
  • Baisse de 10 % sur 10 ans du budget de l’hôpital soit 8,4 milliards
  • Suppression de 100000 postes en 8 ans Source DRESS 2019
  • Durée moyenne de séjour divisée par 3 en 40 ans
  • Objectif d’occupation des lits à 95 % en médecine et chirurgie

Aucune marge de manœuvre ! On comprend mieux la catastrophe qui s’est abattue sur l’hôpital et les soignant-es avec l’épidémie du COVID.

Et demain, allons nous les laisser

poursuivre sur la même lancée ?

Santé : on ne change pas une politique qui tue !

Soirée film & débat
Jeudi 14 octobre à 20h

Le C.N.P. aux Cinémas STUDIO
2 rue des Ursulines, 37000 Tours

La pandémie a mis en évidence à grande échelle les défaillances d’un système de santé soumis aux exigences de rentabilité capitalistes. Les conséquences sont immenses dans toute la société. Un «pognon de dingue» a pourtant été déversé mais pour qui ? Pour autant, les leçons ont-elles été tirées ? L’hôpital public craque de partout, principal recours pour les soins aux patient·es du Covid, avec la politique du flux tendu,  il ne peut pas répondre pleinement à ses missions sans mettre à mal le personnel et l’accès aux soins. La crise a donné raison aux soignant·es qui lançaient  le signal d’alarme depuis longtemps. Leur cri était justifié avant,

il l’est encore plus maintenant.

Debout les femmes : Ne plus accepter l'inacceptable!

Grand succès pour la soirée débat autour du film Debout les femmes qui passait en avant première le 16 septembre au cinéma les Studio à Tours

La salle de 250 places était pleine et beaucoup de monde a fait chou-blanc. Elle était organisée par le CNP Cinéma National Populaire en présence d'un des réalisateurs François Ruffin et de 3 salariées de l'ADMR en lutte depuis le 23 décembre 2020 pour la reconnaissance de leur profession d'aide à domicile .

Debout les Femmes

Jeudi 16 septembre • 20h DEBOUT LES FEMMES!

Pour ouvrir cette nouvelle saison par un temps fort sur le plan militant et politique, le CNP présente en avant-première: Assistantes maternelles, auxiliaires de vie sociale, accompagnants d’enfants en situation de handi cap, animateurs périscolaires, autant d’emplois occupés majoritairement par des femmes sous payées, précarisées, maltraitées. Les métiers qu'elles occupent sont pourtant indispensables, car toutes ces femmes prennent soin des plus fragiles, nos enfants, nos aînés, les personnes dépendantes.

La crise COVID : illustration grandeur nature des méfaits de l’austérité et de la marchandisation de la santé

La crise sanitaire liée au covid a été le révélateur pour la population, de tout ce qui était dénoncé depuis des années sur l’état de notre système de santé et a servi de leçon de choses : manque de lits, de personnel, de matériel, de médicaments, de dispositifs de protection, de vaccins et maintenant de plastique pour les seringues …

Le film "Clocheville à vendre", un outil de débat sur l’Hôpital

Clocheville à vendre En 2017 le CHRU de Tours a entrepris une restructuration entraînant la fermeture à terme de 3 établissements sur 5 dont l’hôpital pédiatrique Gatien de Clocheville.

Le collectif 37 Notre santé en danger n’a pas tenu pour acquise la suppression d’un tel établissement à rayonnement régional, compte-tenu du service rendu à la population dans ce bassin de vie pour la prise en charge des enfants avec de multiples avantages dont une maison des parents.>

Le film relate l’importance de cet hôpital et les luttes qui jalonnent les différentes étapes de la restructuration en cours.

Ces fermetures de structures hospitalières ont lieu partout en France. Elles suscitent des luttes et ce film peut être un support pour engager une réflexion sur les transformations de l’hôpital public et l’évolution de la prise en charge de la santé en France.

Message de soutien du Collectif Santé à Irène Frachon !

Le 23 septembre va s'ouvrir le procès du Médiator. Si le laboratoire Servier et l'agence nationale du médicament se retrouvent sur le banc des accusés c'est grâce à la ténacité d'une pneumologue, Irène Frachon qui n'acceptait pas de voir ses effets délétères sur ses patientes. Le Médiator, donné comme coupe-faim,provoquait des lésions graves des valves cardiaques. 1200 à 2000 patients sont morts.  La lutte de ce médecin, pour obtenir d'abord l'interdiction de ce médicament et ensuite pour obtenir justice et réparation pour les victimes, a été très longue et ardue. Elle est relatée dans le film "La fille de Brest", passé en avant première à Tours le 28 octobre 2016 au Cinéma les Studio, à l'initiative du collectif 37 Notre Santé en Danger. Le retrait de ce médicament n'a eu lieu qu'en 2009 après 30 ans d'utilisation.

Bal Folk du samedi 6 juillet

C’est par une très agréable soirée que le collectif santé a commencé l’été le 6 juillet à St Pierre des corps.

Celle-ci a débuté par la projection de notre film « Clocheville à vendre », devant une trentaine de personnes. Le débat qui suivit a porté surtout sur l’actualité des luttes à l’hôpital; dans notre département, le mouvement des urgences touche Clocheville, Trousseau pour Tours, mais aussi Amboise, Chinon et Loches. Concernant l'avancée de la lutte que nous menons, le succès de la réalisation et du financement du film dont le budget était de 5200 € est déjà une victoire qui montre que de nombreuses personnes sont prêtes à nous soutenir.

Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour que les usagers se joignent, plus nombreux, à la mobilisation. Nous avons insisté sur la nécessité de soutenir la lutte des hospitaliers et de renforcer le collectif santé en lui donnant les moyens de prendre de nouvelles initiatives plus importantes.

La version finale du film peut être téléchargée gratuitement sur Private video on Vimeo, tout le monde peut l’utiliser pour faire connaître cette lutte beaucoup plus largement.

La soirée s’est ensuite poursuivie, dans la convivialité, par une restauration « maison » très appréciée.

Les groupes qui ont animé la soirée
(cliquer pour plus de détails)
  • Holder

    Une cinquantaine de personnes ont finalement participé au bal folk animé par « Les croches et les étoiles »  et Dominique Hamon avec son Nickelharpe, c’est une participation tout à fait satisfaisante, compte tenu de la chaleur et des départs en vacances.

    Pour ceux qui étaient présents, c’était une très bonne façon de commencer l’été.

    + 5 photos

    La Nuit des Studios

    Le 25 mai 2019 le collectif 37 Notre Santé en Danger a participé à "la nuit des Studio", un évènement organisé par le cinéma associatif de la ville de Tours. Il reçoit chaque année 950 personnes (le nombre est limité) pendant toute la nuit pour regarder des films de tous genres, choisis pour leur grande qualité. Entre les films, un village associatif proposait une restauration avec des spécialités variées, présentées par des associations partenaires, dont notre collectif qui, tout au long de l'année, ont animé des soirées avec le CNP (Cinéma National Populaire).

    Cette initiative nous a permis de faire connaître l'association auprès d'un public nouveau, nombreux et jeune pour la plupart et de gagner un peu d'argent pour répondre aux activités du collectif. C'est aussi une occasion de rencontre pour les différentes associations présentes.

    • Holder

      Soirée débat : Quel avenir pour l’hôpital ?

      NewImage Le 20 décembre, le Collectif 37 notre Santé en Danger présenté son film « Clocheville à vendre ? », dans le cadre d’une soirée débat, « Quel avenir pour l’hôpital ? », organisée au cinéma les « Studio » de Tours.

      140 personnes s'étaient déplacées, un succès pour une période très proche des fêtes.

      NewImageLe débat était animé par la présidente du collectif Notre Santé en Danger et une infirmière de SUD du CHU dont il faut souligner le courage vu les menaces de la direction du CHU à l’encontre des salariés et syndicats pour qu’ils ne s’expriment pas publiquement sur les dangers concernant les plans de restructuration de l’hôpital.

      Financement du film "Clocheville à vendre ?"

      Hopital iceberg pour FBHopital iceberg pour FB

      ATTENTION !

      Il ne vous reste que quelques jours pour participer 
      à la campagne du Collectif 37 

      NewImage

       

      L’hôpital est indispensable pour tous et en toutes circonstances 

      et nous en avons tous besoin !

      Notre Collectif présente un film : « Clocheville à vendre ?  », réalisé par Franck Lecardonnel et Félix Blondel de Sans Canal Fixe, pour témoigner de l’attachement des tourangeaux et bien plus largement dans la région, à l’hôpital et plus particulièrement à CLOCHEVILLE, notre hôpital pédiatrique.

      Collecte de fond pour la réalisation du film: Mon hôpital, j'y tiens, je le défends

      L’annonce de la décision de supprimer l’hôpital pédiatrique Clocheville a fait l’effet d’une bombe pour la population de la région qui en reste incrédule.

      Certaines familles avaient même déménagé pour s’installer à Tours afin de se rapprocher de cet hôpital
      pour enfants ! C’est dire son importance !

      DSCFinalC’est pourquoi nous avons décidé de réaliser un film  à partir de témoignages de patients, familles et soignants donnant leur expérience de cet hôpital et insistant sur l'importance de garder un hôpital spécifique pour les enfants, le seul de la région. A partir de cet exemple, ce documentaire montrera les conséquences  de toute la restructuration de l’Hôpital de Tours sur la prise en charge des patients.

      Il sera présenté le 20 décembre 2018  à 20h au cinéma les Studio à Tours dans le cadre du CNP (Cinéma National Populaire) suivi d'un débat.

      En attendant, nous avons besoin  de votre aide. Pour cela, nous avons organiser, avec HellosAsso, une collecte de fonds qui servira à financer partiellement le film, dont le tournage commencé en octobre 2017 s'est terminé en octobre 2018. Réalisé par Franck Lecardonnel et Félix Blondel du collectif Sans Canal Fixe, le film est en cours de montage depuis l'été 2018.

      Pour contribuer, vous pouvez vous rendre sur la page du projet HelloAsso :

      ou bien utiliser directement le formulaire suivant :

      Propulsé par HelloAsso

      Hôpital de Tours : Un film pour refuser de se taire, un concert pour le soutenir et défendre l’hôpital


      La direction du CHRU en difficulté répond par des menaces

      La directrice du CHRU de Tours n’a pas d’autre choix que de dire au personnel de se taire et de ne pas dénoncer les plans de destruction de l’hôpital public de Tours. Contrainte par les engagements pris avec le gouvernement dans le cadre du plan COPERMO, elle fait le travail qui lui a été assigné et demande qu’on encense la technologie au détriment de l’humain, les plans de robotisation, de suppression des hôpitaux de semaine, de développement de l’ambulatoire, de fermeture de l’hôpital pédiatrique de Clocheville, de l’Ermitage et de la Clinique psychiatrique universitaire, de suppression de centaines de postes et de lits. Le personnel devrait accepter de faire un travail bâclé faute de moyens. Pour les usagers, il n’y aurait pas d’autre choix que de quitter l’hôpital à peine arrivés… s’ils trouvent une place car avec les suppressions de lits il n’est pas rare que les urgences transfèrent les patients vers le privé (voir article).

      La réponse à la résistance des syndicats a été de les assigner au tribunal pour remettre en cause les droits des élus CHSCT de demander des expertises par rapport aux restructurations des services (voir notre article).

      Ces menaces ne sont pas une preuve de force. Ni les salariés, ni les usagers, ne peuvent accepter cette destruction de l’hôpital public et ce chantage. Le semblant de concertation avec quelques usagers triés sur le volet dans le cadre d’un forum citoyen a conclu aux orientations déjà prévues par la direction ; comme il est dit dans la conclusion du rapport de ce forum, « l’efficacité économique du nouvel hôpital est un impératif non négociable… ». Mais que veut dire cela lorsqu’il s’agit d’un service public en général et de la santé en particulier. Nous aurons l’occasion d’y revenir en détail.

      Le choix de s’adapter à l’austérité imposée par les gouvernements qui se succèdent pendant que les plus riches se voient diminuer leurs impôts de façon directe ou indirecte, n’est pas celui du collectif 37 « Notre santé en danger » ; il faut répondre aux besoins de santé de la population et à l’exigence des salariés de pouvoir faire un travail digne et respectueux des personnes accueillies.

      Nous continuons à mener cette lutte et pour donner la parole au personnel et usagers nous travaillons à la réalisation d’un film avec l’équipe de Sans Canal Fixe. Vous pouvez nous contacter si vous voulez participer, témoigner ou soutenir financièrement ce projet. Dans ce but, nous organisons un concert de soutien le 15 avril prochain à la salle des fêtes de St Pierre des Corps avec les chorales Akwaba d’Esvres. Retenez cette date dès à présent. Il n’y a pas de fatalité à accepter d’avoir moins de moyens pour se soigner qu’avant, alors que les plus riches s’enrichissent toujours plus, ni à perdre notre hôpital pour enfants qui fait la fierté de la ville.

      les Urgences, les EHPAD, le Laboratoire de Touraine



      17 avril 2013

      Une délégation du Collectif 37: Notre Santé en Danger se rend auprès du chef de cabinet de Marisol Touraine, Gregory Guillaume pour lui faire part de notre refus des mesures d’austérité sur la santé et les services médico sociaux, qui se traduisent, dans notre département par:
      • un manque de lits aux urgences de Trousseau dénoncé par les médecins dont 6 ont déjà démissionné.
      • une menace sur le service dhémodialyse pédiatrique, ..
      • un manque de moyens pour les EHPAD (maisons de retraite),
      • un manque de place dans les établissements médico sociaux pour les enfants (il manque 120 places dans les Instituts Médico-Éducatifs (IME) du département) et les adultes ;
      Pour toutes ces raisons, nous exprimons:
      • Notre refus de la loi Hôpital Patient Santé Territoire HPST,
      • Notre volonté de défendre le service public menacé par les attaques contre le laboratoire de Touraine qui se voit préférer l’entreprise privée Eurofin dans les appels d’offres pour le contrôle de l’eau

      15 juin 2013

      Le collectif participe à une manifestation nationale unitaire à Paris pour la SECU : pour un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins, pour un grand service public de santé et d’action sociale.

      30 novembre 2013

      Un forum des services publics est organisé à Tours, aux Fontaines salle Jacques Villeret, par convergence 37, avec la coopération du Collectif 37 « Notre santé en danger »
      Le collectif santé a choisi d’illustrer la situation de l’accès aux soins par les problèmes dans les urgences et les EHPAD.
      Quand nous disons que notre santé est en danger, les premiers exemples qui nous viennent c’est la situation aux urgences et les conditions faites aux personnes âgées.

      Actions 2012 : le changement c’est urgent

      29 mars 2012

      Au cinéma les Studio soirée débat + film : « Santé et dépendance, où va-ton? »
      Cette soirée était décorée avec les panneaux suivants:



      6 octobre 2012

      Rassemblement à Tours avec la pétition : « Pour notre santé le changement c'est urgent! »

      27 Novembre 2012

      Débat : « Pour notre santé le changement c’est urgent » avec la participation de Jean Luc Gibelin (directeur d’hôpital, syndicaliste et responsable de la commission santé du PCF), salle de la médaille à St Pierre des Corps