Environ 150 salarié.es du secteur médicosocial présents ce 15 mars, jour anniversaire de la convention collective du 15 mars 1966, et journée internationale du travail social.
Cette mobilisation était moins importante que les précédentes, mais il faut dire qu'elle dure depuis 2020, avec une division soigneusement entretenue par le gouvernement, qui distribue parcimonieusement la prime Ségur/Laforcade aux uns et pas aux autres. Elle a rassemblé ceux qui ne veulent rien lâcher sur les 183€, et refusent qu'une partie d'entre eux reste sur le carreau : les agents technique, les cuisines, les administratifs...
L'établissement La Boisnière, à Chateau-Renault était particulièrement venu en force, avec un groupe d'au moins 30 personnes !
Les travailleurs savent aussi qu' il va falloir continuer à se battre contre le projet de grande Convention Unique Etendue (CCUE) voulue par les patrons de la Branche Sanitaire et Social, qui vise à individualiser et réduire tous les acquis, avec une tarification du secteur qui sera l'équivalent de la désastreuse T2A à l'hôpital.
Entre 200 et 300 personnes se sont retrouvées pour manifester à l'occasion de cette journée internationale de lutte des femmes.
Cette année elle prenait une dimension particulière après la période d'épidémie du COVID qui a montré l'importance de milliers de femmes travailleuses en première et 2ème ligne.
L'appel à la grève était suivie par une partie des manifestant.es. elle s'est terminée par des interventions et des chants.
Le personnel de nuit de l’hôpital de Tours était dans la rue le 21 mars.
Il fallait que la colère soit bien présente pour qu’une centaine de personnels de nuit sur 380 se retrouve dans la rue ce lundi de mars.
Les raisons de cette mobilisation se trouvent dans la volonté des cadres de changer l’organisation des plannings de nuit et donc de mettre en l’air des organisations de vie qui ne sont déjà pas faciles.
