Soirée débat : Quel avenir pour l’hôpital ?
140 personnes s'étaient déplacées, un succès pour une période très proche des fêtes.
Notre Santé en Danger
Rendez-vous le mardi 16 juin à 15H place Jean Jaurès
140 personnes s'étaient déplacées, un succès pour une période très proche des fêtes.
ATTENTION !
Il ne vous reste que quelques jours pour participer
à la campagne du Collectif 37
L’hôpital est indispensable pour tous et en toutes circonstances
et nous en avons tous besoin !
Notre Collectif présente un film : « Clocheville à vendre ? », réalisé par Franck Lecardonnel et Félix Blondel de Sans Canal Fixe, pour témoigner de l’attachement des tourangeaux et bien plus largement dans la région, à l’hôpital et plus particulièrement à CLOCHEVILLE, notre hôpital pédiatrique.
Depuis des mois le comité de soutien de l’Hôpital du Blanc se bat pour la réouverture de la maternité sans réussir à être entendu par les autorités.
Même leur maire n'arrive pas à être reçue.
Avec leur comité de défense « C pas demain la veille », ils organisent une marche sur Paris débutée le 1er décembre jusqu'au 16 décembre pour être reçus à l'Elysée.
La lutte pour la défense des hôpitaux publics est une lutte d'ensemble.
Nous nous battons ici contre les suppressions de lits et de postes à l’Hôpital de Tours;
là-bas ils se battent pour garder la maternité et ensuite leur hôpital dans un endroit de désert médical.
C'est en fait une seule et même lutte pour empêcher le démantèlement des hôpitaux publics.
En amont de la soirée débat sur l'avenir de l’hôpital le 20 décembre aux Studio, le collectif 37 Notre santé en danger vous invite à une présentation de l'historique de Clocheville. Elle sera animée par Rodolphe André qui a étudié les archives concernant le legs à la ville de Tours de la mère de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades.
Au moment où le CHU s'apprête à fermer ce site, il est important de connaître l'histoire qui a fait l'attachement des Tourangeaux à leur hôpital pédiatrique.
Alors, en complément de notre « fresque historique », nous vous donnons rendez-vous :
le mercredi 12 décembre à 15h
devant l'entrée principale de Clocheville.
L’hôpital de Clocheville ouvre en 1881 avec 16 lits pour les enfants pauvres de tours de 4 à 14 ans
Après la mort de la comtesse, à la fin du XIX ième siècle l’hôpital comportait 60 lits, 6 religieuses, un couple de concierge, une fille de cuisine, quelques auxiliaires.
4 types de bâtiments
Sol + construction des legs : Jules Verne et Charles Perrault (côté actuelle rue de Courset)
Sol des legs + construction CHR : Jean de la Fontaine (1964?)
Sol CHR (hors legs) + construction et acquisition CHR (Andersen et Georges Sand et espace médico psychologique + espace de recueillement))
Maison des Parents (dont une partie sol des legs)
En 2016, l'hôpital Clocheville compte au total 213 lits, dont 115 en médecine générale, 80 en chirurgie, 5 en moyen-séjour, et 13 en long-séjour8. Il est équipé, entre autres, d'un scanner, d'une IRM et d'un tomographe9.
L'hôpital comprend au total dix services, dédiés à la pédiatrie :
Les bâtiments du CHRU sont nommés selon des personnages historiques. Ainsi, on trouve notamment les bâtiments C01 Charles Perrault, C06 Jules Verne ou encore C16 Jean de la Fontaine.
L'hôpital dispose aussi d'un bâtiment (le C09) destiné à accueillir les parents des enfants hospitalisés n'habitant pas dans la commune de Tours. La gestion de ce bâtiment est confiée à l'association La maison des parents. Elle propose un hébergement en pension complète pour la famille d'un patient, et peut aussi accueillir un patient en soin ambulatoire sous certaines conditions.
Ces recherches montrent que l’hôpital pédiatrique de Clocheville s’inscrit dans une longue histoire de la vie tourangelle.
Faisant l’objet d’un don à la ville de Tours suite au vœu avant sa mort en 1853 de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades Il a été inauguré en 1881.
Il s’est développé, passant de 16 lits au moment de l’ouverture à 213 lits en 2016. Depuis ce temps, les tourangeaux ont bénéficié d’un hôpital dédié aux enfants leur permettant d’avoir un accueil spécifique et une sécurité dans leur prise en charge.
Il n’est pas pensable pour la majorité d’entre eux qu’il puisse disparaître pour des raisons financières, sachant que l’emplacement au centre ville suscite bien des appétits immobiliers! Peut-on sacrifier la santé des enfants pour ces intérêts financiers? Il est plus facile de détruire que de construire pas-à- pas un hôpital qui a un aura régional et même au-delà.
Les professionnels pédiatriques viennent s’y former. Le personnel a un savoir faire auprès des enfants. Quoi de plus précieux?
Ces éléments d’archive montrent qu’on ne peut pas extirper cette histoire au nom de projets immobiliers. Il faut garder un hôpital spécifique pour enfants
Une Partie ancienne de l’actuel bâtiment Jules Verne donnant sur l’actuelle rue de Courset qui à l’époque ne va pas jusqu’au boulevard Béranger, c’est une impasse qui sera complétée par un legs de Gaston Paillhou,