Tour de France pour la Santé : l’étape Tourangelle
Samedi 7 octobre notre collectif a défendu l’accès aux soins pour toutes et tous avec ou sans papiers, en compagnie d’autres associations et organisations. (Associations NAYA, Convergences, centre LGBTI de Touraine, Diaspora Colombienne, RESF, SUD Santé sociaux 37, Solidaires 37, FSU37, NPA37, PCOF37). Nous étions présente.s sur la place de l’hôtel de ville avec 2 barnums et de nombreux panneaux et banderoles, pour réclamer « de l’argent pour la santé, les salaires, les précaires, pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre », ce mot d’ordre permettait de faire le lien avec le Mouvement de la Paix qui était aussi sur la place ce jour. Nous appelions également au soutien des soignant.es de l’hôpital pédiatrique Clocheville, qui sont en grève depuis le début de la semaine.
Une belle chaîne humaine a été réalisée avec des cartons rouges dénonçant toutes les entraves mises à l’accès aux soins, qui mettent aujourd’hui en danger les populations. Présents également ce jour-là, le collectif RAFU, Résistance aux fermes usines contre l’accaparement des terres et l’artificialisation des sols a spontanément participé à cette chaîne.
Nous avions aussi choisi de mettre en avant dans ce Tour de France pour la santé, la question de l’accès aux soins des migrant.es, qui est déjà très compliqué et risque d’être remis en cause. L’Aide Médicale d’Etat (AME), qui est le panier de soins minima dont une petite partie des personnes sans papiers peut bénéficier, (après un parcours du combattant administratif) est actuellement en danger. Un amendement a été voté au Sénat pour le transformer en aide médicale d’urgence, Darmanin s’est dit lui-même favorable à cette remise en cause. C’est un sujet qui pourrait faire partie de la loi sur l’émigration. C’était le thème du débat organisé ensuite dans le centre social Plurielles dans le quartier du Sanitas, auquel plus d’une trentaine de personnes ont participé et qui a permis d’illustrer concrètement toutes les problématiques et les difficultés que peuvent avoir les sans-papiers ayant besoins de soins. C’est un sujet qu’il va falloir suivre et qu’il faut continuer à défendre.
voir l'intervention du Collectif 37