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Affichage des articles du septembre, 2018

« Ce plan de santé délaisse les hôpitaux pour favoriser la médecine libérale »

Version 2La ministre de la santé nous annonçait un plan-hôpital pour répondre aux actuels scandales sanitaires : déserts médicaux, urgences des hôpitaux saturées, mobilisations et grèves des personnels des hôpitaux généraux, psychiatriques et EHPAD qui n’acceptent plus les conditions de soins qu’ils sont amenés à faire subir aux patients.

Macron tape sur l hôpital En réalité, c’est un plan de développement pour la médecine libérale qu’a présenté le chef de l’État ; il propose une réorganisation de la santé avec la médecine libérale, sans contrainte, mais avec incitations financières, pour se regrouper dans des CPTS, Communautés Professionnelles de Territoires de Santé, pour l’aide à l’informatique, pour faire des dossiers de patients informatisés…..

Bien sûr il a parlé des aides-soignant(e)s ou des professionnels des hôpitaux pour lesquels il faudrait prévoir des aménagements pour la 2ème partie de la carrière, mais concrètement.. rien ; des paroles en l’air.

Il n’est pas question d’arrêter de fermer des maternités, des services d’urgence, des hôpitaux de proximité, juste d’utiliser les bâtiments pour en faire des EHPAD ou des Services de Soins de Suite.

Est-il prévu d’augmenter le nombre de personnels par résident dans les EHPAD ? Non !
Est-il prévu de donner plus de moyens aux hôpitaux pour qu’ils répondent aux besoins de santé de la population ? Non !

Ce plan de santé délaisse les hôpitaux qui assurent les services publics pour favoriser la médecine libérale, laquelle ne sera pas en capacité de répondre à tous les besoins. Les 400 médecins salariés qui vont être envoyés dans les déserts médicaux ne suffiront pas.

Le collectif 37 Notre santé en danger qui défend les services publics de santé pour un accès aux soins pour toutes et tous, appelle à le rejoindre pour refuser cet abandon.

A Tours nous refusons le démantèlement de l’hôpital, avec la suppression de 3 sites et des centaines de postes et de lits.
Actuellement c’est l’hospitalisation de semaine de médecine qui est menacée avec la suppression de 20 lits.
 
Notre prochaine réunion aura lieu le 4 octobre 2018, à 18h, dans une salle du passage Chabrier de Saint-Pierre-des-Corps.

Nous pourrons, à cette occasion, décrypter plus précisément ce plan.