Message de soutien du Collectif Santé à Irène Frachon !

Le 23 septembre va s'ouvrir le procès du Médiator. Si le laboratoire Servier et l'agence nationale du médicament se retrouvent sur le banc des accusés c'est grâce à la ténacité d'une pneumologue, Irène Frachon qui n'acceptait pas de voir ses effets délétères sur ses patientes. Le Médiator, donné comme coupe-faim,provoquait des lésions graves des valves cardiaques. 1200 à 2000 patients sont morts.  La lutte de ce médecin, pour obtenir d'abord l'interdiction de ce médicament et ensuite pour obtenir justice et réparation pour les victimes, a été très longue et ardue. Elle est relatée dans le film "La fille de Brest", passé en avant première à Tours le 28 octobre 2016 au Cinéma les Studio, à l'initiative du collectif 37 Notre Santé en Danger. Le retrait de ce médicament n'a eu lieu qu'en 2009 après 30 ans d'utilisation.

Nous avons envoyé un message de soutien à Irène Frachon :

Le Collectif 37 Notre Santé en Danger de Tours, tient à vous apporter tout son soutien face au rude procès qui s'annonce contre le laboratoire Servier et son Médiator.
Votre venue au cinéma "Studio" à Tours en 2016  pour l'avant-première de la projection du film "la Fille de Brest" avait été un succès qui avait permis de faire connaitre votre combat. Elle a fait date pour notre Collectif et tous ceux qui sont attachés à défendre les intérêts de la population face à la toute puissance de l'industrie pharmaceutique, et qui veulent que la justice soit rendue.

Nous aurons à cœur de suivre et de répercuter le déroulement du procès qui va commencer le 23 septembre, afin de populariser cette bataille le plus possible.
N'hésitez pas à nous transmettre des éléments d'information suivant vos possibilités.

voici sa réponse :

C’est vraiment un message ADORABLE qui me va droit au cœur !

On les aura !!

Amitiés à tous

Ps : Si vous souhaitez accompagner ce combat, je vous joins un message de la revue Prescrire pour la promotion d’un livre essentiel et que je vous invite à commander et faire connaitre

Nous vous invitons à suivre son conseil et nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure des informations que nous aurons

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Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

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