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Affichage des articles du juillet, 2018

L'hôpital n'est pas en SOLDE

Le rassemblement du 13 juillet « l’hôpital n’est pas en solde », auquel le collectif santé a participé avec les hospitaliers en lutte et les syndicats CGT et SUD, a reçu un bon accueil de la part des passants et n’est pas passé inaperçu, avec des hospitaliers en blouse blanche qui distribuaient la «  lettre aux usagers », les grandes banderoles et un « dying » sur les voies du tramway symbolisant les personnels et les patients « tués » par les conditions de travail à l’hôpital.
De ce point de vue l'opération a été un succès, même si ce rassemblement n’était pas massif compte tenu des vacances. Le fait qu'il se soit tenu était déjà une victoire!
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Plusieurs journalistes étaient présents et la manifestation était également soutenue par les cheminots.
L’événement a été rapporté dans le 19/20 de FR3 Centre-Val de Loire du 13 juillet:

et voici notre propre vidéo de l’événement, également disponible sur Facebook.

Contre les Soldes de l'hôpital Public

NewImageSERVICES EN GREVE et/ou en SOUFFRANCE

Soutenus par les syndicats CGT FO SUD et le collectifs santé 37 des usager-es « Notre santé en Danger »

VENDREDI 13 JUILLET

A partir de 12h30 PLACE JEAN JAURES

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Public

Nous sommes en grève et/ou en souffrance, et nous exigeons :

 

En REANIMATION MEDICALE L’abandon du projet de réorganisation du travail en 12h postées  avec application du décret de 2002 car le service est en sous-effectif depuis 16 ans! PNEUMOLOGIE Contre la suppression des 9,5 ETP AS, la suppression de 8 lits d’hospitalisation ! 

POUR LES KINESITHERAPEUTES 10 postes non pourvus, Recrutement des masseurs kinésithérapeutes sur tous les sites et contre la privatisation des soins !

POUR LES URGENCES Un poste d'IDE supplémentaire en secteur de déchocage, la création d'une équipe de brancardage 7 nuit sur 7 ! Présence d'un agent administratif présent 24h/24 y compris en cas d'arrêt ! Présence toutes les nuits d'un agent de sécurité à l'accueil des urgences !

 

POUR TOUS LES SERVICES
L'arrêt des suppressions de lits et de postes sur le CHU et l'ouverture de lits d'aval pour accueillir dignement les patients !
L’amélioration des conditions de travail, remplacement des absences (maladie, arrêt de travail, CA, RT) matériels fonctionnels et en quantité.
L’augmentation des salaires pour toutes et tous

 
 

La direction ne veut rien entendre de la souffrance des agents et des conditions de travail déplorables que le gouvernement exige de mettre en place dans les Hôpitaux!

CA SUFFIT ! Nous sommes en grève depuis des semaines, La Directrice de l’ARS, le Président du Conseil de Surveillance, la Directrice du CHU doivent créer les postes nécessaires immédiatement.

Nous sommes toutes et tous concerné-es, que nous soyons agents, patients….

UNISSONS-NOUS

Rendez vous VENDREDI 13 JUILLET 2018

 

12H30 PLACE JEAN JAURES

J 10 de l’occupation des toits de l’hôpital Pierre Janet au Havre

Communiqué de presse.

Le Havre, jeudi 5 juillet 2018

Tous perchés

Les salariés du pôle de psychiatrie du Groupe Hospitalier du Havre sont en grève reconductible depuis le 16 juin.

La participation au mouvement est massive et historique !

Depuis le mardi 26 juin, 7 salariés campent sur le toit de l’hôpital 24h sur 24h dans des conditions précaires et sous la canicule soutenus par l’ensemble de leurs collègues.

Leurs revendications sont simples: qu’on leur donne les moyens d’exercer leur métier dans des conditions dignes pour les patients qu’ils accueillent en hospitalisation mais aussi en CMP adulte et pédopsychiatriques.

Tous-tes ont décidé de dire stop à la résignation.

Ils n’acceptent plus d’accueillir les patients sur des matelas à même le sol sans aucune intimité ni sanitaires au service des urgences, faute de places. Il n’acceptent plus les lits supplémentaires entassés dans des chambres trop petites dans les services d’hospitalisation complète. Ils n’acceptent plus le manque d’effectifs pour prendre en charge la souffrance des patients toujours plus nombreux. Ils ne supporte plus, pour les Extra-hospitaliers de voir leur file active augmenter sans cesse à effectif constant et sans aucun moyen supplémentaire. Ils ne supportent plus la honte et la culpabilité d’exercer leur métier dans de telles conditions, ni la très grande souffrance que cela génère pour eux mêmes.

La forte exposition médiatique de leur mouvement commence à faire bouger les lignes mais on est encore loin du compte.

Si la création d’un pool de remplacement de nuit de 13 postes semble acquise, elle n’est que la réalisation d’une demande ancienne qui devrait déjà être effective depuis novembre 2016.

La proposition de création d’une unité d’accueil de première ligne décentralisée (succursale des urgences hors institution) à l’hôpital Flaubert ne répond en rien à l’urgence de la situation sur l’hospitalisation adulte.

Aucune solution n’est avancée par la direction pour permettre d’accueillir de façon digne et humaine les patients qui sont déjà là.

Rien pour le maintien des structures ambulatoires de proximité (CMP de pédopsychiatrie en particulier)

L’intersyndicale SUD, CGT, CFDT avec les salariés maintient sa revendication d’ouverture immédiate du pavillon refait à neuf et disponible immédiatement par le recrutement de 50 postes supplémentaires pour la faire fonctionner.

Les budgets de la psychiatrie, gelés depuis de trop nombreuses années doivent être enfin augmentés pour répondre à la demande croissante d’une population de plus en plus fragilisée. D’autant qu’au Havre 2 secteurs (Fécamp et Lillebonne) se sont rattachés au GHH, augmentant fortement les prises en charge en hospitalisation.

C’est un mouvement général de toute la psychiatrie et au-delà de tout le secteur hospitalier qui permettra de stopper cette mise à mort de notre service public de santé.

Il est aussi de la responsabilité des fédérations syndicales du secteur de fédérer les luttes qui éclatent sur tout le territoire.

La convergence des lutte est inévitable, il faut que cela se nationalise, nous n’avons plus le choix.

Nous sommes méprisés, cela fait donc 10 jours maintenant que l’on nous laisse crever sur un toit en ayant comme réponse de l’ARS et du ministère que tout doit passer par notre nouveau DG arrivé il y a 2 mois seulement. C’est tellement dur de se sentir méprisé de la sorte, sans aucune tentative de prise de contact. Encore une fois pour savoir de quoi on parle il faut être sur le terrain et pas en haut d’une tour, dans un bureau. Encore une fois, faut il un drame… ?

 

Pour l’intersyndicale Sud, Cgt, Cfdt

Et pour les non-syndiqués,

Jennifer Bouder (Cgt) 0650201446

Frédéric Le Touze (Sud) 0612715410

Le 22 juin le collectif santé était avec le personnel de l’hôpital en lutte au conseil de surveillance du CHU de Tours


A la demande du collectif des services en lutte de l’hôpital, le collectif 37 Notre santé en danger venait soutenir les revendications du personnel et porter celles des usager-es au conseil de surveillance du CHU de Tours.

Ce dernier réunit une partie des responsables politiques ou en charge de santé de la région et du département : le maire de Tours (président du conseil de surveillance), la direction de l’hôpital, des représentant-es de l’Agence régionale de santé, du département et de la région.

La directrice ayant auparavant refusé de recevoir le collectif, c’est donc devant tout le conseil de surveillance que nous avons déposé les pétitions avec 1650 signatures pour la défense de l’hôpital contre les fermetures de sites, de lits et de postes.

Les personnels des différents services représentés, kinés, réanimation médicale, urgences, pneumologie, ont exposé leurs revendications :


Kinésithérapeutes

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L’équipe demande le recrutement de 10 kinésithérapeutes sur les postes vacants et l’intervention auprès du Ministère pour la revalorisation des salaires afin de rendre attractif l’exercice de cette profession à l’hôpital ; sa pratique est essentielle pour la rééducation, les premiers levers post opératoires, le désencombrement pulmonaire en réanimation, en pneumologie, en pédiatrie, pour les bronchiolites des nourrissons.

 

Réanimation médicale

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Les personnels de réanimation médicale, en particulier de nuit, refusent le travail en service continu de 12h, synonyme de fatigue extrême pour les équipes. Cet aménagement du travail est effectué uniquement pour éviter d’embaucher du personnel dans le seul but de répondre au décret de 2002 sur les ratios patients soignants en réanimation. C’est donc toujours pour réaliser des économies sur la santé au détriment des soignants,etde la sécurité des soignés avec le risque d’accident accru après un service de 12h, surtout de nuit !

 

Les urgences

NewImageAux urgences, la demande d’un poste d’infirmier supplémentaire au « déchocage » comportant actuellement 1 infirmier-e et 1 aide-soignant-e n’est pas un luxe non plus ! La salle de « déchocage » accueille les cas aigus et doit permettre de recevoir et de traiter plusieurs patient-es en état d’urgence vitale en même temps.

La réponse administrative est de monter des cloisons entre les brancards afin de ne pas prendre trop de malades au « déchocage »! Il y a actuellement 7 places sous surveillance constante dont 2 pour le plan ORSEC ; le but est de supprimer 2 places.

Le personnel demande également la présence de brancardier-e toutes les nuits et non pas seulement 3 nuits sur 7 pour éviter que les soignant-es ne s’absentent pour brancarder. Le décès récent de 2 patientes âgées en salle de consultation, (dite Papillon) sans surveillance ni soin, a fait l’objet de discussions ; il est demandé la présence d’un agent paramédical en permanence dans cette salle. L’équipe demande aussi l’arrêt des fermetures de lits et l’ouverture de lits en aval pour désengorger les urgences.

 

Pneumologie

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Avec la fermeture de l’hôpital de semaine (7 lits dont 4 sont transférés en hospitalisation complète), les délais d’attente pour le diagnostic du syndrome de l’apnée du sommeil sont allongés. Le dépistage est prévu en ambulatoire : la personne concernée rentre chez elle avec ses capteurs et revient le lendemain pour l’analyse des résultats. A domicile les surveillances annexes ne sont pas effectuées. Il faudra alors reprendre rendez-vous pour la mise en place d’un appareillage si besoin.

Pour les personnes qui habitent loin ou qui sont lourdement handicapées cela représente une difficulté supplementaire; les cliniques privées sont bien sûr prêtes à prendre le relais dans les cas les moins lourds avec des tarifs variables en fonction des dépassements d’honoraires.

En attente de désinfection d’une chambre, un-e patient-e grabataire peut être amené à attendre sur un brancard dans le couloir avec un fil d’oxygène tiré depuis une chambre. Il peut aussi arriver que la bouteille d’oxygène se vide avec un risque de décompensation respiratoire aigüe.

 


Ces témoignages ne peuvent que conforter le Collectif santé 37 s dans son soutien aux revendications du personnel et dans la poursuite de sa lutte pour arrêter les suppressions de sites, lits et postes à l’hôpital. Nous avons posé le problème des usager-es devant le conseil de surveillance. Le collectif a également posé la question des sites qui devaient être supprimés.

Pour l’Ermitage : silence radio !

Pour Clocheville la Direction répond qu’elle attend des plans pour le site de Trousseau, pour la rentrée, en septembre ou octobre 2018 et qu’il devrait y avoir un hôpital pédiatrique sur ce site. La question est qu’il n’est pas encore budgété et la direction n’a pas précisé le nombre de lits et de personnels qui seront supprimés, le but des regroupements étant la mutualisation des moyens et personnels et le passage à l’ambulatoire au maximum.

Ceci ne peut que nous encourager à continuer la lutte !