Manifestation sante, sociale et medicosociale du 14 septembre contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale.

A la veille des suspensions de contrat pour les soignants qui n’auraient pas leur vaccination contre la covid, cette manifestation a mobilisé de nouveau environ 150 personnes, contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. Il a été rappelé qu’il ne s’agissait pas d’une manifestation antivaccins, mais bien de protester contre l’obligation vaccinale qui est faite aujourd’hui aux soignants, les héros d’hier, aujourd’hui montrés du doigt et stigmatisés comme s’ils devaient être responsables des contaminations.

A noter la présence d’une banderole des urgences de l’hôpital pédiatrique Clocheville dénonçant la situation dans ce service : les salariées sont en grève depuis 2 ans car auparavant il y avait un agent administratif et une IDE, et l’administratif a été enlevé. De ce fait l’IIDE doit assurer seule l’accueil, la prise en charge, la gestion administrative etc…faisant courir des risques pour les enfants.

La manifestation s’est rendue devant la préfecture, où une infirmière qui sera mise à pied dès le 15 septembre a pris la parole pour appeler à venir soutenir celles et ceux qui seront comme elle « suspendus » sans salaire.

Le Collectif santé a poursuivi sa campagne de signature contre la mise en place du forfait patients urgences de 18€

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Journée de soutien aux personnels du service de neurochirurgie du CHU de Tours en grève depuis le 28 décembre

Nous étions présents vendredi 5 janvier, avec d'autres usagers, pour répondre à l’appel des personnels en grève qui se sont montrés très sensibles à ces marques de soutien!
Nous avons fait signer, à des usagers en colère comme nous, une pétition pour défendre notre hôpital car la fermeture de "hôpital de semaine de neurochirurgie" n'est qu'une première phase du plan COPERMO qui prévoit de supprimer 400 lits et 400 postes , Et certains services comme la cardiologie ont déjà fait l'objet de restructuration.
C’est tous ensemble que nous devons défendre notre hôpital


Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.