Rassemblement du 5 janvier à Tours

Ce mardi 5 janvier 2021, Macron venait à Tours pour promouvoir sa réforme des allocations familiales concernant le recouvrement des impayés des pensions alimentaires.

Cette volonté de défendre les familles monoparentales pourrait être applaudie si elle ne s'accompagnait pas de tout un ensemble de mesures qui précarisent une bonne partie de la  population, depuis qu'il est au pouvoir. C'est ce qu'a dénoncé la représentante de la CGT CPAM au rassemblement du 5 janvier place Jean Jaurès.

Le collectif 37 Notre santé en danger, les gilets jaunes, le syndicat Solidaire, avaient appelé à ce rassemblement malgré le peu de temps pour organiser la mobilisation.

A cette occasion, les secteurs de la santé, du médico social et de l'aide à domicile se sont invités pour manifester leurs revendications notamment pour les 183 € de revalorisation des exclus du Ségur. Plus d'une centaine de militants étaient présents.

Les grévistes, depuis le 21 décembre, de l'ADMR 41, Aide à Domicile en Milieu Rural,  avaient fait le déplacement. Elles  ont été applaudies pour leur courage et leur détermination. Une caisse de solidarité a circulé. Il est encore possible de les soutenir.

Il est possible d'envoyer un soutien à l'UD CGT 41 35-37 avenue de l'Europe 41 000 Blois en indiquant à l'intention du syndicat ADMR pour les grévistes.

Elles revendiquent une revalorisation substantielle de leur salaire et de leurs indemnités kilométriques honteusement sous payées. À travers elles c'est tout le secteur des invisibles de 1ère ligne qui redressent la tête.

Elles ont pu être reçues par une représentante de l’équipe de Macron qui devait transmettre leurs revendications à la ministre déléguée à l'autonomie, Mme Bourguignon.

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Clocheville : Patrimoine historique de la ville

Evolution de l’hôpital

L’hôpital de Clocheville ouvre en 1881 avec 16 lits pour les enfants pauvres de tours de 4 à 14 ans

Après la mort de la comtesse, à la fin du XIX ième siècle l’hôpital comportait 60 lits, 6 religieuses, un couple de concierge, une fille de cuisine, quelques auxiliaires.

4 types de bâtiments

Sol + construction des legs : Jules Verne et Charles Perrault (côté actuelle rue de Courset)

Sol des legs + construction CHR : Jean de la Fontaine (1964?)

Sol CHR (hors legs) + construction et acquisition CHR (Andersen et Georges Sand et espace médico psychologique + espace de recueillement))

Maison des Parents (dont une partie sol des legs)

Le CHRU Gatien de Clocheville de nos jours

En 2016, l'hôpital Clocheville compte au total 213 lits, dont 115 en médecine générale, 80 en chirurgie, 5 en moyen-séjour, et 13 en long-séjour8. Il est équipé, entre autres, d'un scanner, d'une IRM et d'un tomographe9.

L'hôpital comprend au total dix services, dédiés à la pédiatrie :

  • Anesthésie-réanimation
  • Chirurgie orthopédique traumatologique
  • Chirurgie viscérale et plastique
  • Médecine
  • Neurologie et CRTLA (Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages)
  • Pharmacie
  • Radiologie
  • Réanimation et médecine néonatale
  • Soins de suite pédiatrique
  • Urgences
  • L'hôpital Clocheville bénéficie également de l'intervention de nombreuses associations aidant les enfants à mieux supporter leur séjour à l'hôpital, telles que Les Blouses Roses, Le rire médecin ou encore Sapeurs-Lipopette. Elles interviennent régulièrement à l'hôpital en proposant aux patients des lectures de livres, des animations festives ou encore des ateliers cuisine.

Les bâtiments du CHRU sont nommés selon des personnages historiques. Ainsi, on trouve notamment les bâtiments C01 Charles Perrault, C06 Jules Verne ou encore C16 Jean de la Fontaine.

L'hôpital dispose aussi d'un bâtiment (le C09) destiné à accueillir les parents des enfants hospitalisés n'habitant pas dans la commune de Tours. La gestion de ce bâtiment est confiée à l'association La maison des parents. Elle propose un hébergement en pension complète pour la famille d'un patient, et peut aussi accueillir un patient en soin ambulatoire sous certaines conditions.

Conclusion

Ces recherches montrent que l’hôpital pédiatrique de Clocheville s’inscrit dans une longue histoire de la vie tourangelle.

Faisant l’objet d’un don à la ville de Tours suite au vœu avant sa mort en 1853 de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades Il a été inauguré en 1881.

Il s’est développé, passant de 16 lits au moment de l’ouverture à 213 lits en 2016. Depuis ce temps, les tourangeaux ont bénéficié d’un hôpital dédié aux enfants leur permettant d’avoir un accueil spécifique et une sécurité dans leur prise en charge.

Il n’est pas pensable pour la majorité d’entre eux qu’il puisse disparaître pour des raisons financières, sachant que l’emplacement au centre ville suscite bien des appétits immobiliers! Peut-on sacrifier la santé des enfants pour ces intérêts financiers? Il est plus facile de détruire que de construire pas-à- pas un hôpital qui a un aura régional et même au-delà.

Les professionnels pédiatriques viennent s’y former. Le personnel a un savoir faire auprès des enfants. Quoi de plus précieux?

Ces éléments d’archive montrent qu’on ne peut pas extirper cette histoire au nom de projets immobiliers. Il faut garder un hôpital spécifique pour enfants

Une Partie ancienne de l’actuel bâtiment Jules Verne donnant sur l’actuelle rue de Courset qui à l’époque ne va pas jusqu’au boulevard Béranger, c’est une impasse qui sera complétée par un legs de Gaston Paillhou,

Soirée sur la formation des soignants et la relation soignants - soignés. le 5 juin à 19h aux Studio

Le Collectif Santé vous invite à venir voir le tout nouveau film "SAUVE QUI PEUT" le JEUDI 5 JUIN à 19H aux cinémas STUDIO à Tours, 2 rue des Ursulines. 

Ce documentaire commence à faire grand bruit dans le milieu de la santé, qui s’en empare comme outil de lutte pour aborder plusieurs questions :

- La simulation comme outil de formation des soignant.e.s qui doivent se confronter, très jeune, à la gestion de situations délicates.
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- Le burn out des soignant.e.s et la dégradation générale des conditions de travail dans l’hôpital public.
- La violence institutionnelle générale subie par les publics accueillis.

Ce film fera l'objet d'une projection à l’Assemblée Nationale autour de la sortie, à l'initiative du député Damien Maudet. Il a reçu le label Film d'utilité publique de la part d'Acteurs publics.

Voici le synopsis :

À l’hôpital, soignants et soignantes interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédiens. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Mais l’idéal relationnel prôné en formation est-il applicable dans un système hospitalier de plus en plus à bout de force ? Peu à peu, la simulation devient un exutoire aux malaises qui rongent l’institution...

Le Collectif 37 Notre Santé en Danger participera à l'animation d'un débat après la projection.
En espérant votre présence.