Rassemblement du 25 juin pour la défense du droit à l'IVG.

Le 25 juin un rassemblement d'une centaine de personnes a eu lieu devant le conseil de l'ordre des médecins en réponse à un appel du réseau féministe 37 que le collectif 37 Notre santé en Danger a soutenu et relayé pour la défense du droit à l'IVG.

Aujourd’hui, alors que la question de l'IVG est remise en cause en Europe et par certains médecins en France, où l'accès à l'IVG est difficile dans certains déserts médicaux, un syndicat de gynécologues, le SYNGOF n'a rien trouvé de mieux pour faire pression sur le gouvernement que de menacer d'une grève des IVG. Défendre leurs intérêts particuliers pour une prise en charge par l'état des assurances en prenant le droit des femmes en otage! La secrétaire de ce syndicat, Dr Paganelli, a beau dire qu'elle a elle-même pratiqué des IVG, ce chantage contre un droit gagné de haute lutte par les femmes est
inadmissible!

Une féministe, Suzy Rojtman, avait porté plainte contre le Syngof auprès du conseil de l'ordre des médecins. Mme Paganelli, ne s'est pas présentée à la
tentative de conciliation. La procédure va donc se poursuivre devant les instances régionales du conseil de l'ordre à Orléans.

Le Collectif santé ne se fait aucune illusion sur le conseil de l'ordre qui ne défendait pas ce droit avant qu'il soit inclus dans la loi et qui adopte des positions réactionnaires mais cette manifestation était un moyen de montrer que nous ne laisserons pas remettre en cause ce droit

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Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

T2A : à l'hôpital public, une situation "intenable" pour les soignants


La tarification à l'activité, ou T2A, a des effets délétères qui sont, en ce moment, au coeur de toutes les discussions sur l'hôpital.

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Cet article est signé Patricia Nevez et date du 15/04/2017.
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