Visite de Macron le 2 mai à Amboise

Nous informons nos lecteurs que la manifestation du 2 mai à Amboise ayant été interdite par la préfecture, nous ne pouvons plus appeler à ce rassemblement, mais nous allons continuer la lutte avec les usagers.

Appel à rassemblement à Amboise le 2 mai à 11h30

"Malgré la mobilisation et la colère légitime de la population contre sa politique, Macron réprime avec toujours plus de violence le mouvement des gilets jaunes mais aussi la jeunesse,  les syndicalistes et les grévistes.

Le président des riches applique avec force son programme de démolition des retraites, de la fonction publique, des services  publics, des droits des chômeurs, de la protection sociale et des libertés.

Pourtant l’argent ne manque pas puisqu’en France 32 milliardaires possèdent autant que les 29 millions des français les plus pauvres. Les dividendes versés aux actionnaires explosent. De plus ils sont gavés d’argent public : CICE, ISF… et 100 milliards d’évasion fiscale.

Il faut que ça cesse ! Stop au racket au profit d’une minorité de privilégiés. Il faut rétablir la justice sociale, fiscale et climatique.

Premières organisations signataires: Solidaires, CGT Organismes sociaux région centre, Gilets Jaunes 37, ATTAC,  L'international des savoir pour tous, NPA, POI 37, POID, FI,  Le groupe d'action de la France Insoumise de St pierre des Corps, PG, PCOF, ....   

Le secteur de la santé est pleinement concerné par ce communiqué. Macron, le président des riches, continue, avec le Plan Santé d'Agnès BUZIN, à détruire l'hôpital public. Malgré ses allégations, les restructurations vont continuer, les fermetures de lits, de postes, de maternités et d'hôpitaux vont se poursuivre, ainsi que la marchandisation de la santé au profit des grands groupes. 

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Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

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