Réussite de la mobilisation du 8 avril à Tours dans le social et le médicosocial

La journée à l'appel des syndicats CGT, FO, SUD santé sociaux, la FSU et le collectif 37 Notre santé en danger  rassemblait 200 manifestants des secteurs du médico social et du social principalement. La revendication d'une égalité dans les salaires était surtout mise en avant avec le 183 € d'augmentation pour tous les exclus du Ségur. Un exemple, à la Confluence, ceux qui travaillent dans le FAM, Foyer d'Accueil Médicalisé, n'ont pas les 183 € contrairement à leurs collègues  de l'USLD Unités de Soins Longue Durée. Les personnels de l'ADAPEI, les Elfes étaient venus en force mais il y avait aussi des syndicalistes  du secteur hospitalier.. et des usagers .

Le cortège a terminé devant la préfecture par des prises de parole, rencontrant les AESH Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap qui ont des temps partiels non choisis pour la plupart et dont les salaires culminent à 750 €  dont c'était aussi une journée d'action pour les salaires et les conditions de travail.

Les acteurs de la culture qui occupent le théâtre sont également intervenus appelant à la solidarité. L'un d'entre eux, Simon Pillier, a réalisé une vidéo avec les différentes interventions faites à la préfecture.

Le collectif 37 Notre santé en danger a conclu les prises de parole

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Journée de soutien aux personnels du service de neurochirurgie du CHU de Tours en grève depuis le 28 décembre

Nous étions présents vendredi 5 janvier, avec d'autres usagers, pour répondre à l’appel des personnels en grève qui se sont montrés très sensibles à ces marques de soutien!
Nous avons fait signer, à des usagers en colère comme nous, une pétition pour défendre notre hôpital car la fermeture de "hôpital de semaine de neurochirurgie" n'est qu'une première phase du plan COPERMO qui prévoit de supprimer 400 lits et 400 postes , Et certains services comme la cardiologie ont déjà fait l'objet de restructuration.
C’est tous ensemble que nous devons défendre notre hôpital


Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.