La psychiatrie en ébullition au CHRU de Tours

Ce 18 mars, l'appel à la grève du collectif de psychiatrie soutenu par la CGT et SUD a été entendu massivement par le personnel avec 24 % de grévistes et 80 personnes rassemblées devant la direction à Bretonneau. La mobilisation grandit, c'est le 2ème jour de grève en un mois et les grévistes sont encore plus nombreux-ses que la première fois.

Les conditions de travail, déjà difficiles ont été encore aggravées par la période COVID. Elles sont sources de souffrance majeure pour le personnel et les usagers. Le manque d'écoute et d'effectifs conduit les personnels au burn-out. En effet, ils pratiquent l'auto-remplacement, c'est à dire qu'ils viennent travailler sur leurs jours de repos. Ils doivent former les intérimaires en un jour. C'est une expérience violente pour les étudiants. "C'est un métier d'écoute, d'acceptation, de compréhension auprès des patients mais aussi auprès des collègues et de soi-même" dit Charlie . Ils demandent 60 temps pleins pour les services adultes.

Ils n'ont rien obtenu pour l'instant, ils continuent la mobilisation !........

L'AG qui a fait suite au rassemblement avec 40 personnes a cherché des moyens d'actions pour étendre la mobilisation.

Un appel a été lancé pour la mobilisation nationale du 8 avril.

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