la mobilisation du 15 mars dans le social médicosocial à Tours

Les 183 € d'augmentation de salaire étaient demandés pour toutes et tous mais pas seulement. Il y avait une centaine de manifestants de ce secteur pour du sens, des moyens des embauches, de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires.

Le nombre de participants était certes moins  important qu'aux précédentes manifestations, mais la politique de division du gouvernement, en donnant à certains secteurs et pas à d'autres ne les a pas découragés et de nouveaux secteurs de soins viennent renforcer le mouvement. Il y avait des personnels d'horizons variés, des exclus du Ségur par exemple les aides-soignant.es des services à domiciles de l’ADMR 37 mais aussi les syndicalistes des hôpitaux de Tours, Loches, Chinon, l’ADAPEI, la mutualité  etc..

La fondation Verdier  a souligné la victoire de leur mobilisation contre le plan de licenciements qui a été revu par le conseil départemental, (voici le texte qui a été lu par un syndicaliste). Le collectif santé avait participé à l'appel aux côtés de la CGT, SUD et FO et le SNU Ter

Dans le parcours, le cortège a rencontré les acteurs de la culture qui occupent le grand théâtre depuis vendredi 12 mars. En lien avec la mobilisation nationale de ce secteur, ils demandent la réouverture des lieux de culture et un plan d’aide d’urgence. La rencontre s’est faite sous le signe de la solidarité.

Elle s’est terminée devant la préfecture avec des prises de parole.

Un appel a été lancé pour la mobilisation nationale du 8 avril.

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Nous avons fait signer, à des usagers en colère comme nous, une pétition pour défendre notre hôpital car la fermeture de "hôpital de semaine de neurochirurgie" n'est qu'une première phase du plan COPERMO qui prévoit de supprimer 400 lits et 400 postes , Et certains services comme la cardiologie ont déjà fait l'objet de restructuration.
C’est tous ensemble que nous devons défendre notre hôpital


Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

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