Les exclus du Ségur ont fait entendre leur protestation le 15 décembre

À Paris,

Ils se sont retrouvés à près de 600 de divers coins de France de diverses catégories des "exclus du Ségur", du soin à domicile, de psychiatrie, du secteur du handicap, mais toutes et tous en colère par l'injustice de cette exclusion.

La manifestation était animée et colorée et bien expressive.

Une délégation a été reçue au ministère par un sous-fifre et renvoyé à l'attente des conclusions du rapport de la mission Laforcade.

Le gouvernement essaye de temporiser mais la colère monte et s'étend; dans une émission de France Inter un directeur d'EHPAD a demandé à la fin de l'émission de revaloriser les salariés du secteur du domicile.

À Tours,

Un rassemblement symbolique a eu lieu puisque l'appel était pour Paris. Il y a eu jusqu'à une vingtaine de personnes; une délégation a été reçue par le directeur de cabinet de la préfète et une cheffe de bureau. Le collectif santé faisait partie de la délégation pour exprimer le soutien des usagers à la revendication des professionnels car l'injustice qu'ils subissent, la faiblesse des salaires et donc les  difficultés de recrutement aggravent les problèmes d'effectifs qui retentissent  forcément sur la qualité de prise en charge des personnes.

Le rassemblement a été rejoint par la manifestation des cafetiers et restaurateurs qui subissent durement les fermetures administratives dues au COVID.

Ces mobilisations ne signent pas la fin de cette lutte. Un appel a été lancé pour participer à la grande journée nationale d'action du 21 janvier.

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Point d'étape sur la lutte en psychiatrie à Tours

Suite à la grève du personnel de psychiatrie débutée le 6 octobre 2025 quelques postes qui devaient être supprimés ont été obtenus, mais on est encore loin du compte. La lutte continue; Le collectif Tours Psy fait le point ci-dessous. Il faut continuer à faire circuler largement la pétition de soutien contre les suppressions de postes https://c.org/NKSxd6wwrK.

À écouter également :
Une émission du 22 octobre 2025 : Soutien au service public de psychiatrie. Live avec Les Indéfinis.

Pot de victoire à Blois pour la réintégration d'Ana

Le 22 novembre avait lieu à Blois dans les locaux de la CGT un pot de victoire pour la réintégration d'Ana dans son emploi à l'ADMR d'aide à domicile. Elle avait avec ses camarades mené une longue lutte puis une grève au moment et après le Covid pour obtenir les protections nécessaires et ensuite pour se voir reconnaitre réellement et concrètement comme travailleuses essentielles. Leur salaire, le SMIC souvent à temps partiel, ne leur permettait pas de vivre correctement, d'autant plus que le temps passé entre deux personnes suivies n'était que partiellement pris en compte.  Leur lutte avait des répercussions nationales car la cotation des temps de trajet est décidée nationalement. Elle est toujours en cours et Ana et ses camarades n'ont pas baissé les bras.

La direction de l'ADMR n'avait pas supporté d'être remise en cause et avait mis à pied Ana, déléguée syndicale combattive de la CGT, en vue d'un licenciement depuis le 20 février. Après une longue bataille, elle vient d'être réintégrée depuis le 6 novembre. L'inspection du travail a par 2 fois refusé son licenciement

Le collectif 37 notre santé en danger était venu soutenir les grévistes lors de leurs piquets de grève qui se tenaient par tous les temps même très froids et a tenu à revenir pour le pot de victoire. 

Pour le collectif santé la protection des travailleuses dans la santé ou le social est indispensable pour une bonne prise en charge des personnes dont elles s'occupent.  n du travail par deux fois a refusé son licenciement. La lutte paie! Et elle continue car Ana et ses camarades vont continuer à se battre pour le paiement complet des trajets entre 2 bénéficiaires.