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Clocheville : Patrimoine historique de la ville
Evolution de l’hôpital
L’hôpital de Clocheville ouvre en 1881 avec 16 lits pour les enfants pauvres de tours de 4 à 14 ans
Après la mort de la comtesse, à la fin du XIX ième siècle l’hôpital comportait 60 lits, 6 religieuses, un couple de concierge, une fille de cuisine, quelques auxiliaires.
4 types de bâtiments
Sol + construction des legs : Jules Verne et Charles Perrault (côté actuelle rue de Courset)
Sol des legs + construction CHR : Jean de la Fontaine (1964?)
Sol CHR (hors legs) + construction et acquisition CHR (Andersen et Georges Sand et espace médico psychologique + espace de recueillement))
Maison des Parents (dont une partie sol des legs)
Le CHRU Gatien de Clocheville de nos jours
En 2016, l'hôpital Clocheville compte au total 213 lits, dont 115 en médecine générale, 80 en chirurgie, 5 en moyen-séjour, et 13 en long-séjour8. Il est équipé, entre autres, d'un scanner, d'une IRM et d'un tomographe9.
L'hôpital comprend au total dix services, dédiés à la pédiatrie :
- Anesthésie-réanimation
- Chirurgie orthopédique traumatologique
- Chirurgie viscérale et plastique
- Médecine
- Neurologie et CRTLA (Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages)
- Pharmacie
- Radiologie
- Réanimation et médecine néonatale
- Soins de suite pédiatrique
- Urgences
- L'hôpital Clocheville bénéficie également de l'intervention de nombreuses associations aidant les enfants à mieux supporter leur séjour à l'hôpital, telles que Les Blouses Roses, Le rire médecin ou encore Sapeurs-Lipopette. Elles interviennent régulièrement à l'hôpital en proposant aux patients des lectures de livres, des animations festives ou encore des ateliers cuisine.
Les bâtiments du CHRU sont nommés selon des personnages historiques. Ainsi, on trouve notamment les bâtiments C01 Charles Perrault, C06 Jules Verne ou encore C16 Jean de la Fontaine.
L'hôpital dispose aussi d'un bâtiment (le C09) destiné à accueillir les parents des enfants hospitalisés n'habitant pas dans la commune de Tours. La gestion de ce bâtiment est confiée à l'association La maison des parents. Elle propose un hébergement en pension complète pour la famille d'un patient, et peut aussi accueillir un patient en soin ambulatoire sous certaines conditions.
Conclusion
Ces recherches montrent que l’hôpital pédiatrique de Clocheville s’inscrit dans une longue histoire de la vie tourangelle.
Faisant l’objet d’un don à la ville de Tours suite au vœu avant sa mort en 1853 de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades Il a été inauguré en 1881.
Il s’est développé, passant de 16 lits au moment de l’ouverture à 213 lits en 2016. Depuis ce temps, les tourangeaux ont bénéficié d’un hôpital dédié aux enfants leur permettant d’avoir un accueil spécifique et une sécurité dans leur prise en charge.
Il n’est pas pensable pour la majorité d’entre eux qu’il puisse disparaître pour des raisons financières, sachant que l’emplacement au centre ville suscite bien des appétits immobiliers! Peut-on sacrifier la santé des enfants pour ces intérêts financiers? Il est plus facile de détruire que de construire pas-à- pas un hôpital qui a un aura régional et même au-delà.
Les professionnels pédiatriques viennent s’y former. Le personnel a un savoir faire auprès des enfants. Quoi de plus précieux?
Ces éléments d’archive montrent qu’on ne peut pas extirper cette histoire au nom de projets immobiliers. Il faut garder un hôpital spécifique pour enfants
Une Partie ancienne de l’actuel bâtiment Jules Verne donnant sur l’actuelle rue de Courset qui à l’époque ne va pas jusqu’au boulevard Béranger, c’est une impasse qui sera complétée par un legs de Gaston Paillhou,
Pot de victoire à Blois pour la réintégration d'Ana
Le 22 novembre avait lieu à Blois dans les locaux de la CGT un pot de victoire pour la réintégration d'Ana dans son emploi à l'ADMR d'aide à domicile. Elle avait avec ses camarades mené une longue lutte puis une grève au moment et après le Covid pour obtenir les protections nécessaires et ensuite pour se voir reconnaitre réellement et concrètement comme travailleuses essentielles. Leur salaire, le SMIC souvent à temps partiel, ne leur permettait pas de vivre correctement, d'autant plus que le temps passé entre deux personnes suivies n'était que partiellement pris en compte. Leur lutte avait des répercussions nationales car la cotation des temps de trajet est décidée nationalement. Elle est toujours en cours et Ana et ses camarades n'ont pas baissé les bras.
La direction de l'ADMR n'avait pas supporté d'être remise en cause et avait mis à pied Ana, déléguée syndicale combattive de la CGT, en vue d'un licenciement depuis le 20 février. Après une longue bataille, elle vient d'être réintégrée depuis le 6 novembre. L'inspection du travail a par 2 fois refusé son licenciement
Le collectif 37 notre santé en danger était venu soutenir les grévistes lors de leurs piquets de grève qui se tenaient par tous les temps même très froids et a tenu à revenir pour le pot de victoire.
Pour le collectif santé la protection des travailleuses dans la santé ou le social est indispensable pour une bonne prise en charge des personnes dont elles s'occupent. n du travail par deux fois a refusé son licenciement. La lutte paie! Et elle continue car Ana et ses camarades vont continuer à se battre pour le paiement complet des trajets entre 2 bénéficiaires.
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Voilà : c'est fait.
Et un grand MERCI !!!!