Le 1e février le social et le médico-social étaient dans la rue

Ils étaient 300 à avoir répondu à l'appel unitaire pour crier leur exaspération de n'être pas traités à l'égal des autres salariés qui ont reçu les 183 € la prime Ségur, à se sentir méprisés avec des « salaires fort minables  » et à être malmenés dans leurs conditions de travail.  Une nouvelle structure rentrée en lutte, les salarié.es d'AGEVIE, accueil de jour et séjour de repos pour patients et aidants, qui n'ont toujours pas le Ségur. Dans d'autres boites, certains ont eu les 183€ et d'autres non, ce qui crée des tensions entre collègues, et accroit le sentiment d'injustice, de non reconnaissance du travail. Dans les prises de paroles et sur une pancarte, la situation d'Orpéa a été citée comme exemple de la marchandisation. Des Assemblées Générales de grévistes bien suivies ont eu lieu dans les principaux groupes prenant en charge les personnes en situation de handicap à AGEVIE, l'ADAPEI et la Boisnière montrant que ce mouvement n'est pas terminé même si le gouvernement lâche chaque fois des primes pour quelques catégories pour le divise.

La question des conditions de travail et de la marchandisation de la prise en charge du handicap est posée avec des grands groupes qui rachètent les plus petits pour faire face à la concurrence. Sur un panneau on pouvait voir : « Travail social pas commercial  »

Un « die-in  » avec des couvertures a été effectué place Jean-Jaurès symbolisant la précarité du travail social aussi bien pour les salariés que pour les pris en charge.

 

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