Manifestation du social et du médicosocial du 7 décembre 2021
Grand succès de la mobilisation du 7 décembre qui a réuni malgré une météo pluvieuse et venteuse, plus de 1000 personnes du secteur social et médicosocial, à l’appel des syndicats SUD, FO et CGT ainsi que le Collectif santé.
De très nombreux établissements étaient présents, entre autres : l’ADAPEI, les Elfes, Verdier, l’IEM Charlemagne, le SESSAD Mirabeau, l’IRECOV, la Boisnière, la Sauvegarde de l’enfance, mais aussi l’EHPAD de Bourgueil et bien d’autres. Certain.es salarié.es participaient pour la première fois à une grève. Plusieurs sites ont dû être fermés, le nombre important de grévistes ne permettant pas l’accueil des usager.es, ou l ‘intervention des professionnel.les. Tel a été le cas à l’ADAPEI, à l’IRECOV et sans doute ailleurs. L’ex-fondation Verdier, devenue « Pôle enfance et adolescence » de la Croix Rouge, avait tenu le matin une assemblée générale face à la perte de leur convention collective, la CC 66 et également des mandats des élus CSE.
Tous réclament des moyens pour prendre en charge les personnes âgées, handicapées, les enfants et les adolescents dont ils doivent s’occuper. Ils exigent le maintien de la Convention collective 66, que les employeurs veulent détruire au profit d’une convention collective « au rabais » en échange des 183€ du Ségur, dont beaucoup de professionnels seront encore exclus en janvier 2022.
Rendez-vous a été donné pour poursuivre la mobilisation dés le 11 janvier, pour tout le secteur du médicosocial, du social et de la santé
Mme BUZIN feint d’avoir compris les problèmes d’accès aux soins liés aux déserts médicaux et annonce la suppression du « numérus clausus » (cette limitation du nombre d’étudiant-es en médecine ordonnée depuis 1971 selon la logique erronée: moins de médecins = moins de demande de soins…). Mais rien ne sera résolu pour autant, puisque les universités et les ARS (Agences Régionales de Santé) effectueront à leur tour la sélection.Ces dernières, pourtant chargées de répertorier les besoins en territoire n’en tiendront aucun compte, comme aujourd’hui : aucune obligation d’installation ne pèsera sur les futurs médecins, sauf pour celles et ceux qui auront bénéficié d’un financement d’une partie de leurs études à hauteur de 1200 € mensuels et qui devront redonner des années en territoires mal pourvus.
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Voilà : c'est fait.
Et un grand MERCI !!!!