Journée de mobilisation nationale et internationale pour défendre l’égalité d’accès à des soins de qualité

Le samedi 29 mai est une journée de mobilisation nationale et internationale pour défendre l’égalité d’accès à des soins de qualité à l’appel de nombreuses organisations.

À Tours, rendez-vous à 15h place Jean-Jaurès

Les politiques d’austérité pour la santé conduisent depuis des années à une dégradation de l’accès et de la qualité des soins, à des pertes de chance pour toutes et tous et à une dégradation des conditions de travail, en France et en Europe. La pandémie a révélé de manière brutale les conséquences de ces politiques de restrictions budgétaires et notamment son coût humain.

Le financement des systèmes de santé n’est plus à la hauteur des besoins de santé de la population. Considéré comme non rentable, la santé est devenu une variable d’ajustement.

Au contraire, il est temps de changer de paradigme et les systèmes de soins de santé sont un bien commun qu’il faut préserver coûte que coûte !

Nous nous mobiliserons donc toutes et tous ensemble en Europe, pour une nouvelle politique de Santé Publique engagée socialement :

- Pour des moyens à la hauteur des besoins de santé

- Pour un accès universel aux soins et aux médicaments

- Pour une vraie revalorisation des métiers de la santé qui permettre un choc d’attractivité

De plus, une nouvelle mobilisation des salarié-es de la santé, du social et du médicosocial est en préparation pour le 15 juin. Il reste toujours des exclu.e.s des revalorisations de salaire annoncées par le gouvernement qui revendiquent l’égalité de traitement : 183 euros pour tou.te.s, tout de suite.

Toutes ces luttes sont légitimes et essentielles.

Le 15 juin, c’est l’occasion de les rendre visibles et de les additionner afin d’augmenter le rapport de force et de peser sur le gouvernement et les tutelles.

  • POUR DES MOYENS EN EFFECTIFS ET DES FINANCEMENTS A LA HAUTEUR DES BESOINS DE LA POPULATION,
  • POUR LES 183 EUROS POUR TOUTES ET TOUS ET LA REVALORISATION DES GRILLES SALARIALES POUR TOUTES ET TOUS SANS BARRAGE,
  • POUR LE MAINTIEN ET AMÉLIORATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES,
  • NON A LA MARCHANDISATION DE LA SANTE, DU SOCIAL ET DU MEDICOSOCIAL.

En espérant votre venue, car c’est nous tou.te.s professionnel.le.s et usager.e.s qui sommes concerné.e.s.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

T2A : à l'hôpital public, une situation "intenable" pour les soignants


La tarification à l'activité, ou T2A, a des effets délétères qui sont, en ce moment, au coeur de toutes les discussions sur l'hôpital.

Voici un article de Marianne.fr qui explique, à travers plusieurs témoignages, pourquoi cette tarification à l'activité a dégradé le fonctionnement de notre système de santé.


Cet article est signé Patricia Nevez et date du 15/04/2017.
Il complète notre publication du 29 octobre à ce sujet.



T2A : à l'hôpital public, une situation "intenable" pour les soignants