Procès du Médiator

Le collectif santé se réjouit des condamnations qui ont été prononcées contre les laboratoires Servier, l’Agence Nationale du Médicament et plusieurs consultants ayant travaillé pour le laboratoire qui produisait le Médiator.

Ce procès fleuve est le résultat de la détermination de la lanceuse d’alerte, Irène FRACHON, qui a mis en lumière les agissements criminels de ces « délinquants en col blanc » comme elle les appelle, responsables de centaines de morts et de handicapés. Il aura fallu 10 ans pour que comparaissent enfin devant la justice les responsables de ce scandale sanitaire. La tenue de ce procès résonne d’autant plus dans la période que nous traversons, où les scandales n’ont pas manqué : absence de protection (il n’était pas utile de mettre des masques et d’ailleurs, nous ne savions pas les mettre), absence de test, absence de lit de réanimation, de personnel qualifié, de matériels de réa, et maintenant de vaccin, avec toutes les conséquences sur l’accès général aux soins et les appels au secours des soignants qui voient arriver le moment où ils devront faire des choix entre les patients.

Ce procès vient donc rappeler que l’impunité ne doit plus être de mise en matière de santé publique et les petits arrangements entre amis, agence d’état et laboratoires privés, ne doivent plus être dissimulés.

Pour autant, tous les verrous n’ont pas sauté, et les « cols blancs » bénéficient encore d’une grande mansuétude de la justice, le laboratoire Servier poursuit ses petites affaires, de nombreux consultants s’en sortent avec des peines minimes et du sursis, les responsables politiques eux, n’ont pas été inquiété (dont Xavier BERTRAND, alors ministre de la santé), mais dans l’esprit de tout le monde, ils sont coupables. Avec les pressions qui ont été exercées et dans la crise sanitaire que nous vivons, ce procès est une victoire incontestable.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

stop aux suppressions de postes en psychiatrie à Tours

Une Assemblée générale des grévistes de la psychiatrie du CHRU de Tours avait lieu ce vendredi 10 octobre. le personnel au nombre d'une quarantaine a exprimé sa colère et l'impossibilité d'assurer les soins des patients avec un effectif réduit alors que les conditions sont hyper tendues actuellement. Avec l'ouverture prochaine du Nouvel Hôpital de Psychiatrie, ce sont 57 postes infirmière diplômée d’état (IDE)et 15 postes d’agents de service hospitalier (ASH) qui seront supprimés. Ceci sans compter les postes de lingère, d'éducateurs transformées en moniteur-rice éducateur-ice, assistant.es socaux-ales... les menaces sur les associations de patien.es dans lesquelles des personnels hospitaliers participent, les structures comme le CATTP . 
Les hospitalisations seront obligatoirement courtes alors qu'il n'y a pas de moyens pour suivre les patients à l'extérieur en ambulatoire. 
Nous vous invitons à signer la pétition :

STOP aux suppressions de postes en psychiatrie au CHRU de Tours

Une manifestation aura lieu le jeudi 16 octobre à 15h place Jean-Jaurès
Soyons nombreux-ses pour les soutenir, il y va du suivi de la santé mentale de toute la population

Stop à la destruction de la psychiatrie publique à Tours

Plus de 130 personnes dont une centaine du CHRU de Tours sont venus manifester ce 16 octobre contre les coupes drastiques de lits et de postes qui sont prévus avec l'ouverture du Nouvel Hôpital Psychiatrique qui regroupe l'ensemble des services de psychiatrie hors pédo psy sur le site de Trousseau.