La vague blanche

C'était bien une vague blanche ce 16 juin qui a envahi les rues de Tours à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO santé et le SNMH, SUD, le collectif 37 Notre santé en danger et le collectif inter-urgence.

Cette mobilisation a dépassé nos espérances, preuve qu'on n'achète pas le personnel de santé avec des médailles en chocolat ou des primes à géométrie variable et qu'il faut bien plus que les honneurs du 14 juillet pour la reconnaissance des professions du soin.

C'était bien une vague blanche ce 16 juin qui a envahi les rues de Tours à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO santé et le SNMH, SUD, le collectif 37 Notre santé en danger et le collectif inter-urgence.

Cette mobilisation a dépassé nos espérances, preuve qu'on n'achète pas le personnel de santé avec des médailles en chocolat ou des primes à géométrie variable et qu'il faut bien plus que les honneurs du 14 juillet pour la reconnaissance des professions du soin.

Il y avait une grande diversité dans les participants, public privé hôpitaux, EHPAD, domicile...

Les usagers étaient aussi très nombreux, montrant que les applaudissements pouvaient aussi aller jusqu'à soutenir les mobilisations.

Le collectif 37 Notre santé en danger avait notamment œuvré pour les faire venir. Nous étions entre 2400 et 3000, professionnels et usagers au coude à coude, à exiger ensemble des moyens pour la santé. Cette manifestation a recueilli la sympathie de la population; même ceux qui étaient là en spectateurs, attablés aux cafés applaudissaient.  Les jeunes, pas forcément de la santé, étaient également en nombre. Bref cette journée de lutte  était vraiment une réussite. 

Le Ségur de la santé se poursuit jusqu'en juillet. Il va falloir encore faire pression sur le gouvernement pour imposer des choix qui aillent à l'encontre de la marchandisation du soin, pour une vraie reconnaissance de ces métiers du soin, l'embauche du personnel, la réouverture de lits, de services, l'arrêt des plans de restructuration qui fabriquent des déserts médicaux pour les remplacer par la télémédecine ....

Merci à Azo pour ses "rushes vidéos"
à partir desquels ce montage a été réalisé

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Journée de soutien aux personnels du service de neurochirurgie du CHU de Tours en grève depuis le 28 décembre

Nous étions présents vendredi 5 janvier, avec d'autres usagers, pour répondre à l’appel des personnels en grève qui se sont montrés très sensibles à ces marques de soutien!
Nous avons fait signer, à des usagers en colère comme nous, une pétition pour défendre notre hôpital car la fermeture de "hôpital de semaine de neurochirurgie" n'est qu'une première phase du plan COPERMO qui prévoit de supprimer 400 lits et 400 postes , Et certains services comme la cardiologie ont déjà fait l'objet de restructuration.
C’est tous ensemble que nous devons défendre notre hôpital


Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.