Rassemblement du 30 novembre, devant la mairie de Tours, pour la levée des brevets.

Ce 30 novembre à Genève devait se tenir une réunion interministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce OMC, pour débattre entre autres de la politique sanitaire face à la pandémie. Mais elle a été rattrapée par le nouveau variant et reporté sine die… notre mobilisation aujourd’hui ici et partout dans le monde pour exiger la levée des brevets et des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins, les traitements, les tests et les moyens de prévention contre le covid est d’autant plus justifiée et nécessaire

L’Inde l’Afrique du Sud ainsi que 50 autres pays ont demandé cette levée des brevets depuis le 2 octobre 2020 à l’OMC, ce qui a été refusé par l’Union européenne, dont la France, et la Suisse, le Japon, la Grande Bretagne le Canada… il y a eu depuis 3,6 millions de morts ! 

Ces politiques de nationalisme vaccinal sont aujourd’hui responsables de l’apparition de nouveaux variants tels qu’Omicron. Sur 6,5 milliards de dose, seulement 2,5% l’ont été en Afrique ! 75% de toutes les injections de vaccins ont lieu dans seulement 10 pays ! ce qui favorise la circulation virale et donc l’émergence de variants, qui mettent en péril l’efficacité des vaccins.

Ce n’est pas la fermeture des frontières qui résoudra le problème, déjà inefficace pour contrer le variant delta !

Il s’agit en fait de défendre les profits des Pfizer et Moderna, qui ont bénéficié de milliards d’argent public pour leurs recherches et pratiquent maintenant l’évasion fiscale et la hausse des prix pour s’engraisser, et qui empochent 1000 dollars par seconde grâce au maintien des brevets sur les vaccins, faisant ainsi le lit du scepticisme vaccinal et du complotisme en tous genres.

Les 2,5 milliards payés par la sécurité sociale en 2021 pour acheter les vaccins auraient pu servir à ouvrir des lits d’hôpitaux, à embaucher et mieux payer les personnels de santé, à développer des campagnes de prévention, c’est l’équivalent de l’embauche de 59 000 infirmiers/ infirmières

Nous devons partager les doses, augmenter les capacités de production, vacciner tout le monde, partout et rapidement pour en finir avec les variants et protéger le monde, il faut un accès universel, gratuit, aux vaccins ainsi qu’à tous les traitements et test anti-covid

La vie plutôt que les profits !

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Le 30 janvier, tous et toutes dans la rue avec les salarié-es des EHPAD


Il faut de vrais lieux de vie pour les ancien-nes :

Le 30 janvier 2018 est une journée de mobilisation nationale des salarié-es des EHPAD (Etablissements pour Personnes Agées Dépendantes) qui ne supportent plus leurs mauvaises conditions de travail et l’impossibilité de bien prendre en charge les résident-es dans des conditions humaines, de respect et de dignité. Ces dernières années, il y a déjà eu des grèves des personnels soutenues par les résident-es et leurs familles comme par exemple, dans la région de Tours, à l’EHPAD de la Vasselière ou plus récemment à celle de la Membrolle-Semblançay.

Nous ne voulons pas que les EHPAD soient des mouroirs. Nous exigeons de vrais lieux de vie avec des animations, des temps de sociabilité et non pas seulement des douches ou des toilettes bâclées et des repas servis et avalés à la va vite. Il faudrait des lieux ouverts sur les quartiers et non des « usines » pour ancien-nes, toujours plus grandes et plus nombreuses. Le temps de la vieillesse ne doit pas être celui de la mise à l’écart.

Dans cette période de la vie, nos aîné-es ont besoin de prendre leur temps.Mais alors qu’il serait enfin possible de ralentir le rythme, dans la plupart des EHPAD, par manque de personnel, ce n’est pas le cas. Il faut encore faire vite les gestes de la vie quotidienne qui pourraient être un plaisir, mais la rentabilité exigée du personnel transforme en marathon les soins prodigués.

En outre, les tarifs demandés par les EHPAD sont de plus en plus élevés pour les résident-es, obligeant une partie de ceux et celles qui en auraient besoin à y renoncer. Dans les établissements privés lucratifs, il faut aussi satisfaire les actionnaires comme chez Korian, Orpea ou le Noble Age, pour parler de ceux qui sont implantés dans la région et qui voient dans cette activité un moyen de faire plus de profits.

La fermeture de l’Ermitage prévue par le plan COPERMO de restructuration de l’hôpital ne tient pas non plus compte des besoins des personnes accueillies dans cet établissement mais elle répond à des objectifs de restriction budgétaire. Elle va entraîner une diminution de l’offre de soin public. L’emplacement avec la vue sur la Loire pourra ainsi faire l’objet d’une juteuse affaire pour des promoteurs immobiliers avides de profits.

Cette situation est la conséquence des choix politiques des gouvernements successifs de coupes budgétaires et de privatisation de la santé. Cela va s’aggraver avec le vote le 4 décembre 2017 de la loi de financement de la sécurité sociale, alors qu’une mission parlementaire faisait le constat que « la France ne fait pas son devoir auprès des personnes âgées ». Avec les 80 milliards d’€ annuels d’évasion fiscale la France aurait largement les moyens de prendre soin de ses aîné-es.

Nous voulons une autre société que celle qui fait des profits sur le dos des personnes âgées dépendantes. Les «assistances électroniques» diverses et variées destinées à remplacer l’entrée en maison de retraite et/ou à supprimer du personnel ne sont pas non plus des alternatives souhaitables pour compenser la solitude des personnes âgées. Elles coûtent très cher et vont surtout enrichir les entreprises qui les vendent.

Il faut des moyens pour du personnel bien traité, qualifié, correctement rémunéré et en nombre suffisant pour qu’il puisse prendre en charge humainement et dignement les résident-es.

Soyons aux côtés des salarié-es des EHPAD le 30 janvier à 11h place A. France à Tours, et après, pour exiger des moyens pour des conditions de vie dignes et
respectueuses de nos ancien-nes.  


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SANTÉ MENTALE : un plan com de plus

Alors qu’un grand plan de santé a été annoncé par le gouvernement le 11 juin dernier, notre Collectif 37 « Notre Santé en Danger » souhaite alerter sur la situation de la psychiatrie en Indre et Loire.