Tous à Paris le 4 décembre: URGENCE POUR L’HÔPITAL PUBLIC DÉSASTRE SANITAIRE EN COURS

URGENCE POUR L’HÔPITAL PUBLIC
DÉSASTRE SANITAIRE EN COURS.
JOURNÉE NATIONALE D’ACTION LE 4 DÉCEMBRE 2021
manifestation à Paris à 13h près du ministère de la santé
Départ de Tours en bus à 8h30
maison des Syndicats à la Camusière à St Avertin

Notre accès à une santé de qualité et de proximité est de moins en moins assuré malgré l'abnégation des personnels. L’hôpital public se désintègre avec partout des fermetures de lits, de services, en particulier d’urgence et de SMUR mais aussi en psychiatrie, en chirurgie, en médecine, en soins de suite ... 

La politique du laisser-faire actuel privilégie le secteur privé, avec des conséquences dramatiques pour l’accès aux soins (dépassement d’honoraire, frais administratifs ...mais aussi recul de la proximité.)

C’est une catastrophe sanitaire qui s’installe. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap, et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît.

Dans le département :

Les fermetures de services dans les hôpitaux périphériques, comme la maternité d’Amboise, ne sont pas sans conséquences et l’accès aux soins est de plus en difficile en milieu rural en lien aussi avec les déserts médicaux ,

La psychiatrie, la pédiatrie et les urgences sont particulièrement touchées:

Alors que la psy manque déjà de lits pour hospitaliser les patients en phase aiguë, 26 lits sont fermés au CHU de Tours par manque de personnel, médical ou paramédical, Il est très difficile d’obtenir un Rendez-vous pour une prise en charge.

A Clocheville, l’épidémie de bronchiolite est arrivée plus tôt, avant l’ouverture de l’unité saisonnière (décembre), et le manque de personnel ne permet pas de l’ouvrir plus tôt, les interventions « non urgentes risquent d’être reportées

La trouvaille du gouvernement pour diminuer l’afflux aux urgences est de mettre en place le « forfait patient urgence » de 18€ en cas de consultation non suivie d’une hospitalisation,

Le gouvernement ne peut se contenter de distribuer quelques millions ici et là pour tenter de calmer les esprits, tout en continuant la casse de l’hôpital public et le transfert vers le privé

L'HÔPITAL PUBLIC, NOTRE BIEN COMMUN, EST GARANT DE L'ACCÈS AUX SOINS DE TOUTES ET TOUS.

Nous usager.ères, exigeons un plan d’urgence pour l’hôpital public et le système de santé:

  • Une vraie reconnaissance salariale pour le personnel, l’ amélioration des conditions de travail. Il faut changer les systèmes de fonctionnement et de management basés sur des critères de performance et de rentabilité. Il n’y pas de soins sans humanité !
  • La réouverture de tous les lits et services fermés et des ouvertures autant que de besoin.
  • L’arrêt des restructurations destructrices des hôpitaux.

Les moyens financiers suffisants doivent être donnés par une modification du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.

Nous appelons toute la population à participer à cette journée d’action, personnels et usagers et monter ensemble à Paris.

Merci de réserver au 06 81 94 46 00 - pensez à apporter votre pique-nique – Participation libre aux frais du bus.

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Rassemblement à Tours pour la journée mondiale de la santé.

Le Collectif Santé avait appelé à marquer la journée mondiale de la santé par un rassemblement Place J. Jaurès ; nous étions bien visibles avec de nombreux panneaux et banderoles, accompagné entre autre, de Convergences services publics. Nous avons distribué le tract commun et fait de nouveaux contacts. Ci-dessous notre intervention :

Le 4 avril, avec le social et le médicosocial

Jeudi 4 avril 2024, les secteurs social et médico-social étaient dans la rue, à l’appel de Sud Solidaires, la CGT, FO soutenus par le Collectif 37 Notre Santé en Danger.

Plusieurs établissements ou associations étaient représentés, dont La Boisnière, l’ADAPEI, l’Eveil, les Elfes, le CH de Luynes des étudiant.es de l’ITS….

Une travailleuse sociale et une AESH ont donné des éléments pour comprendre cette mobilisation nationale qui concerne à la fois le social et le médico-social, les pénuries dans l’un et l’autre secteur augmentant les difficultés pour les usager-ères: Et malgré un constat déjà alarmant, le gouvernement choisit de réduire les budgets de fonctionnement de plus d'un milliard d'euros cette année. 

Quand les Travailleur-ses Sociaux et médico- sociaux-les craqueront et n'en pourront plus, qui prendra en charge l'enfance en danger, les personnes vieillissantes, les personnes en situation de handicap, les personnes en insertion professionnelle, les personnes à la rue, les personnes sortant de prison, les personnes migrantes, les personnes mal logées, les personnes dont les accidents de vie empêchent de se nourrir, de se chauffer, de se vêtir ...

De quelle société voulons nous ?
  •  150 travailleurs et travailleuses sociaux et médico-sociaux en grève se sont rassemblé.es devant la préfecture avant de manifester jusqu'à l'ARS pour revendiquer:
    • La prime Ségur 183€ pour tous-tes! Sans conditions!
    • La sauvegarde de leurs conventions collectives ! 
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    • Mesures attractives pour le métier, augmentation de salaires!
    • De vrais moyens pour accueillir/accompagner dignement les personnes.
      Il y a 1,2 millions de travailleurs et travailleuses sociaux en France.
      En 2 ans il y a eu 150 000 départs à la retraite et 90 000 démissions depuis la COVID.
      30 000 postes restent non pourvus dans le social d' où :
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  • Il y a aussi les personnes en précarité financière, sans emploi, qui peinent à se loger (et au passage le gouvernement veut alléger la loi SRU qui garantit notamment la mixité sociale), les personnes en souffrance psychique, les personnes isolées, les personnes qui ont fui leur pays pour leur survie.... on a tous et toutes été, on est tous et toutes et/on sera tous et toutes confronté.es au travail social à un moment de notre vie. 
  • Une enfance en danger, puisque les enfants ne sont pas pris en charge.
    Lorsqu'ils devraient être placés, ils ne peuvent pas l'être par manque de personnel, de places dans les foyers d'accueils...
    On peut même parler de maltraitance pour les enfants qui ont besoin de soins dans le médico-social, mais qui n'en n'ont pas, par manque de structures spécialisées, de personnels, qui sont donc en "inclusion" dans les écoles en attendant... 
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Rappelons également que 90% des travailleuses sociales sont des femmes qui ne sont pas valorisées pour leurs compétences professionnelles, puisque ce système patriarcal considère que c'est un travail "inné" chez les femmes...

Le social se bat pour tout le monde!
Et tout le monde se bat pour le social!

Une travailleuse sociale et une AESH.

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Collectif 37 Notre santé en danger
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