Pour l'accès aux soins de toutes et tous dans la proximité, mobilisons nous le 16 juin !

Communiqué de la Coordination Nationale

Lure le 9 juin 2020

Pour l'accès aux soins de toutes et tous dans la proximité, mobilisons nous le 16 juin !

Il n'y aura pas d'accès aux soins de bonne qualité sans que les revendications portées

  • par les soignants avec leurs organisations syndicales et leurs collectifs,
  • par les usagers sur leur territoire et notamment par la coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
  • par de nombreux élus locaux ne soient satisfaites C’est-à-dire la réouverture de lits, la création de postes de soignants, la revalorisation des salaires. Cela suppose la fin des enveloppes fermées à priori des budgets des hôpitaux et doit s'accompagner d'une véritable démocratie sanitaire, condition nécessaire pour que l'organisation réponde aux besoins.

Les mouvements importants qui ont secoué les hôpitaux et la crise du covid 19 ont obligé le gouvernement à réagir mais il semble pour le moment se satisfaire d'une grand messe médiatique en choisissant ses interlocuteurs ! On attend en vain des propositions concrètes alors que dans nos territoires de nouveaux lits ou services sont supprimés (les services de réanimation rouverts pendant l'épidémie ferment à nouveau) et que l'accès à des soins spécialisés non urgents relève du parcours du combattant.

Comme tant d'autres, la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité n'a pas été invitée au Ségur !

Alors, c'est dans la rue que nous porterons les revendications communes, le B. A. BA de la survie du service public de santé, mais aussi :

  • notre exigence de proximité : pourquoi soigner loin quand on peut soigner en proximité à moindre coût pour les usagers et avec une moindre empreinte carbone ?
  • notre exigence d'en finir avec les déserts médicaux : pour l'instant aucun signe du gouvernement pour former plus de professionnels !
  • notre exigence de privilégier le service public hospitalier contre les appétits des groupes privés, le service public de premier recours avec les centres de santé, la création d'un pôle public du médicament, la recherche publique.
  • notre exigence du 100 % et d’une Sécurité Sociale dotée des moyens nécessaires et gérée démocratiquement : le gâchis financier et les inégalités liées aux complémentaires deviennent de plus en plus intolérables.

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Précision sur le Collectif 37 Notre Santé en Danger

Suite à la décision, fin janvier 2020, du Collectif NATIONAL « Notre Santé en Danger », d'intégrer  la "Convergence des services publics ", le Collectif 37 Notre Santé en Danger tient à apporter les précisions suivantes :

A Tours, le "Collectif 37 Notre Santé en Danger" créé depuis 2011, s'est constitué sur une base associative régie par la loi 1901en janvier 2017.

Il est un comité adhérent à la " Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ».

Il mène ses actions en lien avec elle et avec tous celles et ceux qui ont à cœur la défense de la Santé et l'accès aux soins et qui s'opposent à cette politique néo-libérale responsable de la dégradation de nos services de soins pour les usagers comme pour les personnels.

Clocheville : Patrimoine historique de la ville

Evolution de l’hôpital

L’hôpital de Clocheville ouvre en 1881 avec 16 lits pour les enfants pauvres de tours de 4 à 14 ans

Après la mort de la comtesse, à la fin du XIX ième siècle l’hôpital comportait 60 lits, 6 religieuses, un couple de concierge, une fille de cuisine, quelques auxiliaires.

4 types de bâtiments

Sol + construction des legs : Jules Verne et Charles Perrault (côté actuelle rue de Courset)

Sol des legs + construction CHR : Jean de la Fontaine (1964?)

Sol CHR (hors legs) + construction et acquisition CHR (Andersen et Georges Sand et espace médico psychologique + espace de recueillement))

Maison des Parents (dont une partie sol des legs)

Le CHRU Gatien de Clocheville de nos jours

En 2016, l'hôpital Clocheville compte au total 213 lits, dont 115 en médecine générale, 80 en chirurgie, 5 en moyen-séjour, et 13 en long-séjour8. Il est équipé, entre autres, d'un scanner, d'une IRM et d'un tomographe9.

L'hôpital comprend au total dix services, dédiés à la pédiatrie :

  • Anesthésie-réanimation
  • Chirurgie orthopédique traumatologique
  • Chirurgie viscérale et plastique
  • Médecine
  • Neurologie et CRTLA (Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages)
  • Pharmacie
  • Radiologie
  • Réanimation et médecine néonatale
  • Soins de suite pédiatrique
  • Urgences
  • L'hôpital Clocheville bénéficie également de l'intervention de nombreuses associations aidant les enfants à mieux supporter leur séjour à l'hôpital, telles que Les Blouses Roses, Le rire médecin ou encore Sapeurs-Lipopette. Elles interviennent régulièrement à l'hôpital en proposant aux patients des lectures de livres, des animations festives ou encore des ateliers cuisine.

Les bâtiments du CHRU sont nommés selon des personnages historiques. Ainsi, on trouve notamment les bâtiments C01 Charles Perrault, C06 Jules Verne ou encore C16 Jean de la Fontaine.

L'hôpital dispose aussi d'un bâtiment (le C09) destiné à accueillir les parents des enfants hospitalisés n'habitant pas dans la commune de Tours. La gestion de ce bâtiment est confiée à l'association La maison des parents. Elle propose un hébergement en pension complète pour la famille d'un patient, et peut aussi accueillir un patient en soin ambulatoire sous certaines conditions.

Conclusion

Ces recherches montrent que l’hôpital pédiatrique de Clocheville s’inscrit dans une longue histoire de la vie tourangelle.

Faisant l’objet d’un don à la ville de Tours suite au vœu avant sa mort en 1853 de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades Il a été inauguré en 1881.

Il s’est développé, passant de 16 lits au moment de l’ouverture à 213 lits en 2016. Depuis ce temps, les tourangeaux ont bénéficié d’un hôpital dédié aux enfants leur permettant d’avoir un accueil spécifique et une sécurité dans leur prise en charge.

Il n’est pas pensable pour la majorité d’entre eux qu’il puisse disparaître pour des raisons financières, sachant que l’emplacement au centre ville suscite bien des appétits immobiliers! Peut-on sacrifier la santé des enfants pour ces intérêts financiers? Il est plus facile de détruire que de construire pas-à- pas un hôpital qui a un aura régional et même au-delà.

Les professionnels pédiatriques viennent s’y former. Le personnel a un savoir faire auprès des enfants. Quoi de plus précieux?

Ces éléments d’archive montrent qu’on ne peut pas extirper cette histoire au nom de projets immobiliers. Il faut garder un hôpital spécifique pour enfants

Une Partie ancienne de l’actuel bâtiment Jules Verne donnant sur l’actuelle rue de Courset qui à l’époque ne va pas jusqu’au boulevard Béranger, c’est une impasse qui sera complétée par un legs de Gaston Paillhou,