Participons massivement à la manifestation du jeudi 22 mars à Tours, pour la défense de nos services publics


Le 15 mars 2018 nous avons appelé à rejoindre les salarié-es des EHPAD et de l’aide à domicile. Nous partageons leurs préoccupations et soutenons leurs revendications :plus de moyens pour du personnel bien traité, qualifié, correctement rémunéré et en nombre suffisant pour qu’il puisse prendre en charge humainement et dignement les résident-es.

Nous sommes également solidaires des salarié-es des hôpitaux qui subissent la même politique de restrictions et de restructurations qui aboutissent à des centaines de suppressions de postes et de lits, comme au CHU de Tours. En plus de rendre les conditions de travail de plus en plus insupportables pour les hospitalier-ères, cette dégradation du service public est dramatique pour les usager-ères qui voient l’offre publique de soins se restreindre a au profit des cliniques privées lucratives qui pratiquent des dépassements d’honoraires totalement injustifiés.

C’est pourquoi nous organisons le 15 avril un concert pour la défense de l’hôpital public.

Globalement nous sommes attachés aux services publics dans leur ensemble, car ils sont la condition pour permettre un accès égalitaire pour tous et toutes à des droits élémentaires, comme la santé, l’éducation, l’énergie, l’eau, les transports, etc. Ils permettent de faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts financiers. Depuis 30 ans ces services publics n’ont cessé d’être attaqués, démantelés, privatisés.

Nous soutenons donc également la lutte des cheminot-es qui résistent à ce gouvernement qui veut parachever la privatisation du transport ferroviaire.

C’est pourquoi nous appelons la population à participer massivement à la manifestation du jeudi 22 mars à Tours, à 10h00 place de la Liberté.

Celle ci se déroulera dans le cadre de la journée de grève appelée par les organisations syndicales dans les trois fonctions publiques, contre la perspective des 120000 suppressions de postes de fonctionnaires, synonymes de casse accrue des services publics.


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Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

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Cet article est signé Patricia Nevez et date du 15/04/2017.
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