Rassemblements Plan Blanc - Colère Noire du 28 décembre 2021

Suite aux annonces du CHRU du déclenchement du plan blanc et de sa reconnaissance de ne pas pouvoir assurer tous les soins par manque de personnel le Collectif 37 Notre santé en Danger appelait aujourd'hui à une journée d'action.

Les politiques continuelles de suppressions de lits et de postes, même en période de pandémie, nous ont amenées droit dans le mur et aujourd’hui la pénurie de soignant.es oblige à la fermeture d’encore plus de lits. Comme dans de nombreux hôpitaux, le CHRU de Tours a déclenché son plan blanc. Des lits sont fermés, les interventions « non-urgentes » sont reportées et les soignant.es épuisé.es.

Nous n’acceptons pas les conséquences de cette politique qui met les patient.es, adultes ou enfants en danger, nous n‘acceptons pas de voir les soignant.es quitter leur métier, dégouté.es de leurs conditions de travail.

C’est pourquoi mardi 28 décembre, le Collectif 37 Notre Santé en Danger, appelait les usager.es et les professionnel.les à être présent.es devant l’hôpital pédiatrique Clocheville à 13H et à 14H devant Bretonneau pour exprimer « notre colère noire face au plan blanc »

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Succès de la mobilisation à Clocheville

Le goûter revendicatif devant l’hôpital pédiatrique Clocheville, appelé par l’intersyndicale (CGT, SUD, FO CGC), le collectif Clocheville sous tension, et notre collectif, à réuni une bonne centaine de personnes ce mercredi 26 novembre, pour soutenir la grève entamée le 21/11.

Pot de victoire à Blois pour la réintégration d'Ana

Le 22 novembre avait lieu à Blois dans les locaux de la CGT un pot de victoire pour la réintégration d'Ana dans son emploi à l'ADMR d'aide à domicile. Elle avait avec ses camarades mené une longue lutte puis une grève au moment et après le Covid pour obtenir les protections nécessaires et ensuite pour se voir reconnaitre réellement et concrètement comme travailleuses essentielles. Leur salaire, le SMIC souvent à temps partiel, ne leur permettait pas de vivre correctement, d'autant plus que le temps passé entre deux personnes suivies n'était que partiellement pris en compte.  Leur lutte avait des répercussions nationales car la cotation des temps de trajet est décidée nationalement. Elle est toujours en cours et Ana et ses camarades n'ont pas baissé les bras.

La direction de l'ADMR n'avait pas supporté d'être remise en cause et avait mis à pied Ana, déléguée syndicale combattive de la CGT, en vue d'un licenciement depuis le 20 février. Après une longue bataille, elle vient d'être réintégrée depuis le 6 novembre. L'inspection du travail a par 2 fois refusé son licenciement

Le collectif 37 notre santé en danger était venu soutenir les grévistes lors de leurs piquets de grève qui se tenaient par tous les temps même très froids et a tenu à revenir pour le pot de victoire. 

Pour le collectif santé la protection des travailleuses dans la santé ou le social est indispensable pour une bonne prise en charge des personnes dont elles s'occupent.  n du travail par deux fois a refusé son licenciement. La lutte paie! Et elle continue car Ana et ses camarades vont continuer à se battre pour le paiement complet des trajets entre 2 bénéficiaires.