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Affichage des articles du février, 2021

Manif de soutien aux grévistes de l'ADMR le 18 février à Blois

Merci à Pascal Vallée pour ses photos artistiques en noir et blanc.

Après bientôt 2 mois de grèves, "les femmes debout" de l'ADMR de Blois avaient organisé avec leur syndicat CGT un rassemblement de soutien devant le conseil départemental qui s'est transformé en manifestation d'une centaine de personnes jusqu'au siège de l'ADMR. Elles ont été rejointes par les ouvriers de Tecalemit en grève contre le plan social qui touche leur entreprise. 

Le collectif 37 Notre Santé en Danger qui  fait connaître cette lutte depuis le début, est venu manifester son soutien avec une belle banderole.

Ana, représentante des grévistes de l'ADMR, a dénoncé le mépris que leur renvoient leurs dirigeants, renforçant leur colère. 

Leur banderole, "Celles qui prennent soin de nos chers Papis et Mamis doivent être augmentées" témoignait de leurs liens avec les usagers dont elles s'occupent et de l'engagement qu'elles mettent dans leur métier. 

La représentante de la fédération nationale CGT des organisme sociaux a apporté son soutien à cette lutte.

Une féministe a rappelé la lutte du 8 mars et d'autres luttes de travailleuses, victorieuses en Espagne après un long face à face.

Leur lutte doit être soutenue pour les droits des travailleurs.ses et les droits des femmes qui ne veulent plus être méprisées et invisibles. 

La manifestation s'est terminée par un moment convivial de partage de bon gâteaux préparés par les grévistes.

Les nouveaux-elles exclu.es du Ségur manifestent à Tours pour les 183 €

Dans les dernières négociations, après les mobilisations des exclu.es du Ségur, les médico sociaux rattachés à un établissement de santé public ont obtenu satisfaction mais il y a toujours des personnels qui restent sur le pavé. Les personnels du SSIAD de l'ADMR 37 ne veulent pas être oublié.es. Ils-elles vivent mal l'injustice de la différence de salaire pour un même travail et souffrent aussi du manque d'attractivité de leur professions qui entraîne des postes vacants donc des surcharges de travail. Il-elles ont donc sorti leurs banderoles dans les rues de Tours entre l'ARS et la préfecture pour crier leur mécontentement.
Des personnels du SSIAD de la Mutualité sont venu.es les rejoindre. Le collectif santé a fait le lien avec les grévistes de l'ADMR 41.

Une nouvelle colère qui monte!

Jeudi 18 février, allons soutenir les grévistes de l'ADMR à Blois

Lundi 15 février, Nous avons rencontré une nouvelle fois les aides à domiciles de l'ADMR qui en étaient à leur 58 ème jour de grève. Bien sûr la fatigue s'accumule, mais elles n'en restent pas moins debout et déterminées, chaque jour apportant des éléments nouveaux et des avancées dans la lutte. Après le grand article du Monde de samedi 13 février "Une grève illimitée d'aides à domicile contre le "mépris", c'est le journal Marianne qui s'est déplacé avec un photographe pour un article en préparation. La reconnaissance de l'importance nationale de leur lutte n'est plus à démontrer.

Le courage des grévistes de l'ADMR. Il faut qu'elles gagnent !

En lutte depuis presque 2 mois, les courageuses grévistes de l'ADMR de Blois continuent à faire face. 

Le Collectif 37 Notre Santé En Danger est venu les rencontrer et leur apporter son soutien  le 8 février sur leur piquet de grève devant la fédération de l'ADMR de Blois.  Nous les avons trouvées toujours debout et déterminées malgré le froid et la déconvenue de la dernière négociation avec leur direction. 

Elles avaient rencontré celle-ci lors du conseil d’administration le 3 février, avec la présence des représentantes de la CGT nationale des organismes sociaux. Reconnues comme faisant un travail essentiel auprès de la population en état de dépendance, elles ne sont pas pour autant valorisées. Elles se sentent méprisées par leur faible rémunération salariale, et par la non prise en compte en temps et en défraiement de leurs déplacements. Elles se sont senties méprisées aussi lors de  cette réunion, les bénévoles retraité.es du conseil d'administration mettant en avant leur bénévolat et leur disant qu'ils allaient étudier leurs revendications alors qu'elles sont en grève depuis le 21 décembre... !  Le directeur proposait seulement une augmentation homéopathique du remboursement  à 0,40 du km au lieu de 0,35 et seulement le dimanche! Elles réclament aussi un salaire à 12 € net de l'heure. La grande majorité d'entre elles est payée au-dessous du seuil de pauvreté avec des temps partiels majoritairement imposés entre 554 € pour 70 h et 1029 € pour 130 h.

La direction a seulement reconnu qu'on leur demandait un travail au-delà de leur qualification puisqu'elles sont aides à domicile et non auxiliaires de vie;  elles n'ont donc pas à travailler le dimanche ni à faire les toilettes.  

Vu l'état de blocage du dialogue social, les grévistes soutenues par la CGT ont fait irruption dans la salle de négociation pour se faire entendre; la police est arrivée sur les lieux à la fin de la réunion. Étant donnée la situation, une intervention auprès de la direction nationale des ADMR a abouti à la promesse sous huitaine d'une nouvelle négociation.

A l'heure actuelle, elles continuent leur lutte qui a gagné un écho au niveau national. Elles sont interviewées par des journaux nationaux et sont devenues un exemple  pour ceux et celles qui sont dit.es essentiel.les mais non réconnue.es.

Il faut qu'elles gagnent ! Soutenons leur lutte. C'est une période cruciale.

Popularisons leur lutte et envoyons des soutiens à Union départementale CGT 41, maison des syndicats, 35-37 avenue de l’Europe, BP 21004, 41010 BLOIS en notant "pour les grévistes de l'ADMR".