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Affichage des articles du mars, 2023

Ste Maure, l’EHPAD des Sablonnières en danger

Jeudi 9 mars 2023, la CGT appelait à participer à la manifestation organisée contre la fermeture probable de l’EHPAD publique « les Sablonnières » à Sainte Maure. Le collectif santé a participé à cette initiative, ainsi que quelques résidents et familles et des représentants du syndicat Sud qui soutenait l’action. Une cinquantaine de personnes se sont donc rendues en cortège de la Sablonnière jusqu’au Pôle Santé Sud, où une délégation a été reçue par la direction.

L’EHPAD a été construite en 1969, avec plus de 80 places. 2 résidents souffrant de troubles psychiques  y ont été accueillis avant même leur majorité, et d’autres ont moins de 60 ans. Il est situé sur la hauteur à l’entrée nord du bourg, le nombre de résidents est descendu à 67 dans les dernières années, pour n’être plus que de 34 aujourd’hui. Au fur et à mesure des départs, la direction ne fait pas de nouvelles entrées. Les résidents ont été transférés petit à petit vers le « Pôle santé sud de la ville »  qui comprend un Ehpad, (254 résidents et rempli))avec un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés), un service de Médecine (14 lits) ainsi qu’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) pour 91 places. Une Unité pour Personnes Agées Désorientées (UPAD) est également située à côté des Sablonnières. Les salariées s’interrogent également sur l’avenir de cette unité si les Sablonnières ferment, car ils ne disposent pas  d’alimentation électrique autonome par exemple.

Le personnel a lui aussi été réduit (non remplacement des départs en retraite et des congés, rappel à domicile) et il est question de supprimer 14 postes d’ASH. Pour le personnel, c’est clair,  l’objectif de la direction du Pôle santé Sud et de l’ARS est de fermer les Sablonnières, même si ils se refusent à en parler clairement, laissant ainsi s’installer un climat délétère d’insécurité tant pour les agent.es que pour les résident.es. Rien n’est prévu pour les lits actuels qui sont donc autant de places d’accueil en moins ! L’ARS met en avant un déficit chronique de 560 000€ en 2022 (sur un budget total de 14 millions), et la vétusté des locaux (qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune rénovation) et s’orienterait vers du maintien à domicile.

La CGT demande la réhabilitation du bâtiment des Sablonnières, ou la mise en œuvre du projet d’extension du pôle santé sud, projet abandonné pour des raisons budgétaires, ainsi que l’embauche de personnel, la revalorisation des salaires et le paiement des heures supplémentaires effectuées. Elle n’oublie pas de s’opposer à l’actuel projet de réforme des retraites et demander la reconnaissance de la pénibilité des métiers du soin.

Ici comme ailleurs dans le domaine de la santé il s’agit encore de faire des économies, de concentrer et regrouper et bien sûr de faire du maintien à domicile à tout prix. Il y aura sans doute d’autres initiatives pour soutenir les salarié.es, les résident.es et leurs familles.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Ce 8 mars à Tours marquera sans doute les mémoires!

Près de 1000 personnes déterminées, ont manifesté ce 8 mars à Tours, malgré la pluie, pour défendre les droits des femmes en France et dans le monde. Des femmes surtout dont beaucoup de jeunes!

Les cheminot-es et grévistes en grève reconductible contre la réforme des retraite Macron sont venu-es rejoindre le village féministe devant la fac des Tanneurs, pour un repas partagé, des échanges autour des luttes féministes, des jeux, quelques notes d'accordéon...

L'ampleur de cette mobilisation témoigne de la vivacité du mouvement social et des luttes féministes ....

Les violences patriarcales, les féminicides ( 29 depuis le 1erjanvier), les discriminations de genre dont celles faites  aux personnes LGBTI, le droit à l'IVG, le partage des tâches, l'égalité professionnelle et salariale, la solidarité-sororité avec les femmes du monde entier, ont constitué le ciment de ce beau et joyeux cortège.

Sororité, solidarité, joie et colère se lisaient sur les visages!

C'est Place du grand Marché , rebaptisée place des "sorcières", que s'est terminée la manifestation avec prise de parole et chansons!

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Le 7 mars la santé et l’action sociale étaient dans la rue

Le 7 mars le Collectif 37 Notre Santé en Danger avait appelé à nouveau à rejoindre la 6ème mobilisation contre le projet d’E. Macron de réforme des retraites. Rejeté par une grande majorité de l’opinion publique, le recul de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans constitue une grave régression sociale alors que les inégalités de santé en France sont très importantes en fonction de la catégorie sociale, de l’emploi occupé ou du lieu de résidence.

Cette fois, les hospitalier.es avaient souhaité se regrouper pour partir en cortège vers le lieu de départ de la manifestation. C’est ainsi que 2 rassemblements ont eu lieu, un à Bretonneau avec SUD, CFDT, CFTC, FO et UNSA rassemblant une cinquantaine de personnes, et un autre au départ de Clocheville avec la CGT.

Dans la manifestation, la psychiatrie est toujours bien représentée, en particulier celle de Château- Renault, venue avec de grands panneaux présentant des caricatures dont certains faits par des patients.

Le social était également présent derrière la banderole Travail social en lutte. Les aides à domicile de l’ASSAD- HAD dont c’était la première grève. Elles savent bien qu’il leur sera impossible de faire leur métier jusqu’à 64 ans !

Alors que la France prévoit un budget de 413 milliards d’euros pour les armées entre 2024 et 2030, c’est autant qui n’iront pas pour les budgets sociaux, dont la santé et les retraites. Dans le même temps on nous annonce qu’il va falloir fermer encore une centaine de maternités, ce qui accentuera davantage les difficultés d’accès aux soins et influer défavorablement sur l’espérance de vie en bonne santé. La proposition de création d’un « CDI sénior » exonéré de cotisations sociales pour les employeurs va également continuer à accentuer le déficit d’argent pour la Sécurité sociale !

Ce sont bien des choix politiques qui sont fait et que nous combattons, il faut de l’argent pour la santé, la protection sociale, pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre !

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.

Le 8 mars tous dans la rue pour soutenir la GRRRRève des Femmes

Le 8 mars 2023 , GRRRRÈVE des femmes ! Rdv à partir de 12h place Anatole France à Tours

Stands d’information et animations, amenez votre pique-nique

Départ de la manifestation à 14h 30

Des préavis de grève sont déposés par les organisations syndicales pour vous permettre de participer

Le monde ne peut pas tourner sans nous !

Nous sommes valides ou en situation de handicap, grosses, étrangères, avec ou sans papiers, racisées, lesbiennes, bisexuelles, trans, hétérosexuelles, asexuelles

Nous refusons d’être :

  • Moins payées et dévalorisées, précarisées
  • Salariées ou retraitées pauvres, chômeuses
  • Violentées, harcelées, agressées, assassinées
  • Assignées aux torchons, lessives, ménage, cuisine
  • Cantonnées aux soins des enfants, des personnes âgées
  • Stigmatisées, achetées et vendues

Nous nous battons contre la réforme des retraites de Macron /Borne qui veut encore aggraver les inégalités !

Nous saluons la lutte et le courage de nos sœurs Iraniennes, Afghanes, Ukrainiennes, États-uniennes, et du monde entier contre la violence du patriarcat, des intégrismes et de la guerre.

Nous revendiquons :

  • 2 milliards pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles
  • L’égalité salariale et professionnelle réelle
  • La revalorisation des métiers féminisés, des premières de corvée
  • Un investissement massif dans les services publics
  • Une réelle éducation féministe et égalitaire avec des moyens
  • L’allongement des délais pour les IVG et la PMA pour toutes

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme,

Le 8 mars c’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes

À l’appel des premiers signataires en Indre et Loire :

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