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Affichage des articles du juin, 2019

Rassemblement du 25 juin pour la défense du droit à l'IVG.

Le 25 juin un rassemblement d'une centaine de personnes a eu lieu devant le conseil de l'ordre des médecins en réponse à un appel du réseau féministe 37 que le collectif 37 Notre santé en Danger a soutenu et relayé pour la défense du droit à l'IVG.

Aujourd’hui, alors que la question de l'IVG est remise en cause en Europe et par certains médecins en France, où l'accès à l'IVG est difficile dans certains déserts médicaux, un syndicat de gynécologues, le SYNGOF n'a rien trouvé de mieux pour faire pression sur le gouvernement que de menacer d'une grève des IVG. Défendre leurs intérêts particuliers pour une prise en charge par l'état des assurances en prenant le droit des femmes en otage! La secrétaire de ce syndicat, Dr Paganelli, a beau dire qu'elle a elle-même pratiqué des IVG, ce chantage contre un droit gagné de haute lutte par les femmes est
inadmissible!

Une féministe, Suzy Rojtman, avait porté plainte contre le Syngof auprès du conseil de l'ordre des médecins. Mme Paganelli, ne s'est pas présentée à la
tentative de conciliation. La procédure va donc se poursuivre devant les instances régionales du conseil de l'ordre à Orléans.

Le Collectif santé ne se fait aucune illusion sur le conseil de l'ordre qui ne défendait pas ce droit avant qu'il soit inclus dans la loi et qui adopte des positions réactionnaires mais cette manifestation était un moyen de montrer que nous ne laisserons pas remettre en cause ce droit

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Rassemblement du mardi 25 juin pour notre droit inaliénable à l'IVG !

MARDI 25 JUIN 2019 à 18h30

21 rue Constantine à TOURS
siège du Conseil Départemental d'Indre-et-Loire
de l'Ordre des Médecins

RASSEMBLEMENT POUR
NOTRE DROIT INALIÉNABLE À L'IVG !

Nous nous mobilisons contre les menaces de GRÈVE DE L'IVG
(interruption volontaire de grossesse)

lancées par le SYNDICAT NATIONAL DES GYNÉCOLOGUES et OBSTÉTRICIENS DE FRANCE (SYNGOF) dont Mme PAGANELLI,
GYNÉCOLOGUE À TOURS, est secrétaire générale !

Comme d'autres femmes en France, Suzy, au nom du Collectif "Avortement en Europe, les femmes décident" a porté plainte auprès de l'Ordre des Médecins contre trois représentants du SYNGOG, après des menaces de grève sur l'IVG et des propos réactionnaires et insultants sur les droits des femmes.

Comme la loi le stipule, Le Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins convoque Suzy à une "Commission de conciliation" avec le Dr PAGANELLI le 25 juin à 18 h 30, à son siège 21 rue Constantine à Tours.

IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE CONCILIATION AVEC CELLES ET CEUX QUI REMETTENT EN CAUSE LE DROIT À L'IVG.

Nous nous battons :

  • pour refuser toute menace de grève sur l'IVG,
  • pour assurer l'accès de toutes les femmes à l'IVG quels que soient leur situation économique, sociale, leur lieu de vie,
  • pour donner les moyens financiers aux centres pratiquant les IVG,
  • pour la réouverture de tous les CIVG (centre d'interruption volontaire de grosses) fermés ces dernières années,
  • contre la clause de conscience spécifique à l'IVG pour les médecins,
  • pour que la formation aux techniques d'avortement fasse partie de la formation initiale et continue des professionnel.les de santé.

A l'appel du Réseau Féministe 37, les associations/organisations/structures :

CGT 37 - FSU 37 - DLGS Les Amis de Demain Le Grand Soir - MJCF - NPA - OLF 37 - Peuples Solidaires Touraine - PCOF - PCF - SCOP L'ENGRENAGE - SUD Education - SUD Santé Sociaux - Union syndicale SOLIDAIRES - UCL 37 - Collectif 37 Notre santé en danger - Centre LGBTI Touraine...

En plus de cet appel, nous vous proposons de lire également l'article suivant qui donne des éclairages sur cette affaire: la pratique de l'IVG est déjà remis en cause par certains gynécologues pour clause de conscience, alors il n'est pas neutre qu'un syndicat de gynécologue appelle à la grève des IVG dans un conflit avec l'état! Le droit à l'IVG n'est pas acquis une fois pour toutes.

Merci aux personnels des urgences ! Soutenons leur lutte

Communiqué de la Coordination Nationale

Lure le 20 Juin 2019

Merci aux personnels des urgences !
Soutenons leur lutte

 

La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité appelle ses comités, leurs militant.e.s et tous les citoyen.ne.s à soutenir le mouvement de protestation des personnels des services d'urgences.

En allouant 70 millions aux services d'urgences, la ministre de la santé montre à quel point elle n'a pas compris ou pas voulu comprendre la gravité de la situation de ces services : les personnels n'en peuvent plus des attentes interminables, des malades sur des brancards, faute de lits, bref de la mauvaise qualité de la prise en charge des personnes qu'ils accueillent, avec à chaque instant la crainte que le retard aux soins n'ait des conséquences graves. Comme l'ensemble des personnels des hôpitaux, des EHPAD, qui sont aussi en train d'engager des mouvements de grève, ils ne supportent plus les politiques d'austérité budgétaire qui mettent la rentabilité avant la santé et restreignent les dépenses publiques, mettant en cause tous les services publics.

Certes tous les patients se rendant aux urgences n'y vont pas pour des pathologies graves, mais c'est souvent leur seul recours du fait de la désertification médicale et ce n'est pas à eux de juger de la gravité éventuelle. C'est au service public de répondre à toutes les demandes, dans de bonnes conditions, partout sur le territoire national. La ministre de la santé prétend améliorer la situation des urgences en agissant sur les prises en charge en ville, mais les urgences n'attendent pas les hypothétiques effets de la loi en cours de débat au parlement, effets d'autant plus hypothétiques que sans régulation de l'installation des médecins généralistes, sans développement d'un service public de soins primaires, sans envisager un devoir à servir des jeunes médecins en zones déficitaires, ce projet de loi n'améliorera pas grand-chose !

C'est tout de suite qu'il faut répondre aux besoins des services d'urgences : le collectif interurgences, les organisations syndicales ont fait connaître leurs revendications. Elles sont légitimes pour que la spirale de la désorganisation des services d'urgences ne tourne pas à la catastrophe sanitaire pendant l'été. Les personnels des urgences doivent être écoutés, respectés, mieux payés et plus nombreux. Il faut un moratoire sur toutes les fermetures de services, suppression de lits, restructurations. Il faut ré-ouvrir des lits et des services d’aval.

La Coordination Nationale appelle à signer et à faire signer massivement la pétition initiée par le collectif interurgences : https://www.change.org/p/soutien-aux-services-d-accueil-des-urgences et à participer aux différentes actions.

Ce sont des centaines de milliers de voix qui doivent dire : Madame Buzyn, écoutez les revendications des personnels des urgences.

l’Hôpital des doudous du 15 juin à St Pierre des Corps (37)

Le 15 juin, en lien avec la journée nationale organisée par la coordination de défense des hôpitaux et maternités de proximité, le collectif 37 Notre Santé en Danger avait organisé une animation autour de "l’Hôpital des doudous". Nous avons à cette occasion distribué le tract national du 15 adapté à la situation locale avec au verso une invitation à notre bal folk du 6 juillet à St Pierre des Corps.

Nous avions invité les personnels hospitaliers  à participer à cet évènement en soignant les doudous et à cette occasion populariser leur lutte.
La mairie de St Pierre des Corps avait mis un stand à notre disposition.
Les infirmières en luttes du CHU des urgences et de réanimation néonatale ont recueilli de nombreuses signatures sur la pétition de soutien à leur lutte.

Nous avons également fait signer la pétition pour le maintien de tous les sites du CHU de Tours ; certains habitants ignoraient encore qu'il était prévu de fermer l’Hôpital pédiatrique de Clocheville.

Un excellent moment d'échange avec la population de St Pierre des Corps animé en musique par le groupe « des croches et des étoiles ».

La Nuit des Studios

Le 25 mai 2019 le collectif 37 Notre Santé en Danger a participé à "la nuit des Studio", un évènement organisé par le cinéma associatif de la ville de Tours. Il reçoit chaque année 950 personnes (le nombre est limité) pendant toute la nuit pour regarder des films de tous genres, choisis pour leur grande qualité. Entre les films, un village associatif proposait une restauration avec des spécialités variées, présentées par des associations partenaires, dont notre collectif qui, tout au long de l'année, ont animé des soirées avec le CNP (Cinéma National Populaire).

Cette initiative nous a permis de faire connaître l'association auprès d'un public nouveau, nombreux et jeune pour la plupart et de gagner un peu d'argent pour répondre aux activités du collectif. C'est aussi une occasion de rencontre pour les différentes associations présentes.

  • Holder

    Journée Nationale de Défense des Hôpitaux et de la Santé

    Le samedi 15 juin le collectif 37 Notre Santé en Danger tiendra un stand sur le marché devant la mairie de St Pierre des Corps à partir de 10h.

    Il vous attend, avec vos enfants et leurs doudous, avec du personnel du CHU en lutte  pour échanger sur la situation à l’Hôpital et soigner les doudous.

    Le 15 juin est une journée nationale de défense des hôpitaux et de la santé à l'appel de la Coordination des Hôpitaux et Maternités de Proximité qui a été décidée lors des rencontres du Blanc.

    La défense des hôpitaux ne peut être efficace qu'en ajoutant la mobilisation des  usager-ères à celle du  personnel en lutte.

    Non à la loi Buzin

    Communiqué de la Coordination Nationale: Non à la loi Buzin

    Alors que le Sénat doit se prononcer cette semaine sur le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité tient à manifester son inquiétude : ce projet de loi n’est pas à la hauteur de la crise de l’hôpital public et de l’accès aux soins dans notre pays ; pire il aggrave les décisions précédentes qui ont conduit à cette crise et favorise le secteur privé, contrairement à l’intérêt général.

    Voici le communiqué

    Lure le 3 Juin 2019

    Non à la loi Buzyn :
    C’est la remise en cause de l’accès aux soins de proximité

    Alors que le Sénat doit se prononcer cette semaine sur le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité tient à manifester son inquiétude : ce projet de loi n’est pas à la hauteur de la crise de l’hôpital public et de l’accès aux soins dans notre pays ; pire il aggrave les décisions précédentes qui ont conduit à cette crise et favorise le secteur privé, contrairement à l’intérêt général.

    La définition que donne Madame Buzyn des hôpitaux de proximité est un recul de plusieurs décennies, sans maternité, sans chirurgie, voire sans urgence ni SMUR. L'objectif annoncé de cinq à six cents hôpitaux labellisés « hôpitaux de proximité », va entraîner de facto la fermeture de nombreuses maternités, services de chirurgie et services d'urgence.

    La référence au terme de « proximité » est une tromperie, un miroir aux alouettes qui vise à masquer la volonté gouvernementale de déclasser des centaines d’hôpitaux.

    Pour les citoyens, la « proximité », c'est la garantie de plus d'humanité et de sécurité sanitaire.

    Pour la Coordination, un véritable hôpital de proximité doit comporter, non seulement un service de médecine, mais aussi au minimum un service d'urgence fonctionnant 24h/24, une maternité de premier niveau, une activité de chirurgie avec le plateau technique nécessaire, la présence d'un SMUR : la proximité, c’est la sécurité.

    Ce niveau de soins est une condition sine qua non pour assurer un maillage territorial permettant d'assurer un accès égalitaire aux soins pour toutes et tous.

    Pour la pérennité et la qualité du service public, il est vital de mettre un terme à la marchandisation de la santé, de maintenir et développer l'emploi, la création de lits, de réguler l'installation des professionnels de santé et de mettre en place un véritable service de santé de proximité organisé autour des centres de santé.

    Le projet de loi acte la fin du numerus clausus, limitant le nombre de médecins formés, mais, sans moyens supplémentaires pour l’université, cela ne sera que des mots.

    Les comités de la Coordination Nationale ont interpellé les sénateurs de leur département en ce sens.

    La Coordination Nationale appelle à signer le manifeste pour une renaissance des maternités, initié avec le collectif du Blanc, et à participer massivement aux initiatives de ses comités le 15 juin, dans le cadre d’une journée d’action nationale contre les fermetures de maternités, de services d’urgences, de chirurgie et pour l’accès de toutes et de tous aux soins dans la proximité et sans discriminations financières, c’est à dire pour une prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.

    Le communiqué