Le 7 mars la santé et l’action sociale étaient dans la rue

Le 7 mars le Collectif 37 Notre Santé en Danger avait appelé à nouveau à rejoindre la 6ème mobilisation contre le projet d’E. Macron de réforme des retraites. Rejeté par une grande majorité de l’opinion publique, le recul de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans constitue une grave régression sociale alors que les inégalités de santé en France sont très importantes en fonction de la catégorie sociale, de l’emploi occupé ou du lieu de résidence.

Cette fois, les hospitalier.es avaient souhaité se regrouper pour partir en cortège vers le lieu de départ de la manifestation. C’est ainsi que 2 rassemblements ont eu lieu, un à Bretonneau avec SUD, CFDT, CFTC, FO et UNSA rassemblant une cinquantaine de personnes, et un autre au départ de Clocheville avec la CGT.

Dans la manifestation, la psychiatrie est toujours bien représentée, en particulier celle de Château- Renault, venue avec de grands panneaux présentant des caricatures dont certains faits par des patients.

Le social était également présent derrière la banderole Travail social en lutte. Les aides à domicile de l’ASSAD- HAD dont c’était la première grève. Elles savent bien qu’il leur sera impossible de faire leur métier jusqu’à 64 ans !

Alors que la France prévoit un budget de 413 milliards d’euros pour les armées entre 2024 et 2030, c’est autant qui n’iront pas pour les budgets sociaux, dont la santé et les retraites. Dans le même temps on nous annonce qu’il va falloir fermer encore une centaine de maternités, ce qui accentuera davantage les difficultés d’accès aux soins et influer défavorablement sur l’espérance de vie en bonne santé. La proposition de création d’un « CDI sénior » exonéré de cotisations sociales pour les employeurs va également continuer à accentuer le déficit d’argent pour la Sécurité sociale !

Ce sont bien des choix politiques qui sont fait et que nous combattons, il faut de l’argent pour la santé, la protection sociale, pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre !

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Succès de la mobilisation à Clocheville

Le goûter revendicatif devant l’hôpital pédiatrique Clocheville, appelé par l’intersyndicale (CGT, SUD, FO CGC), le collectif Clocheville sous tension, et notre collectif, à réuni une bonne centaine de personnes ce mercredi 26 novembre, pour soutenir la grève entamée le 21/11.

Pot de victoire à Blois pour la réintégration d'Ana

Le 22 novembre avait lieu à Blois dans les locaux de la CGT un pot de victoire pour la réintégration d'Ana dans son emploi à l'ADMR d'aide à domicile. Elle avait avec ses camarades mené une longue lutte puis une grève au moment et après le Covid pour obtenir les protections nécessaires et ensuite pour se voir reconnaitre réellement et concrètement comme travailleuses essentielles. Leur salaire, le SMIC souvent à temps partiel, ne leur permettait pas de vivre correctement, d'autant plus que le temps passé entre deux personnes suivies n'était que partiellement pris en compte.  Leur lutte avait des répercussions nationales car la cotation des temps de trajet est décidée nationalement. Elle est toujours en cours et Ana et ses camarades n'ont pas baissé les bras.

La direction de l'ADMR n'avait pas supporté d'être remise en cause et avait mis à pied Ana, déléguée syndicale combattive de la CGT, en vue d'un licenciement depuis le 20 février. Après une longue bataille, elle vient d'être réintégrée depuis le 6 novembre. L'inspection du travail a par 2 fois refusé son licenciement

Le collectif 37 notre santé en danger était venu soutenir les grévistes lors de leurs piquets de grève qui se tenaient par tous les temps même très froids et a tenu à revenir pour le pot de victoire. 

Pour le collectif santé la protection des travailleuses dans la santé ou le social est indispensable pour une bonne prise en charge des personnes dont elles s'occupent.  n du travail par deux fois a refusé son licenciement. La lutte paie! Et elle continue car Ana et ses camarades vont continuer à se battre pour le paiement complet des trajets entre 2 bénéficiaires.