Soirée du 14 octobre au CNP/Collectif santé : « Santé on ne change pas une politique qui tue »

Avec cette soirée, notre Collectif poursuit son travail de fond d’information et de mobilisation de la population par rapport aux politiques constantes qui visent à la privatisation et la marchandisation de la santé. C’est bien sur l’hôpital public qui est touché de plein fouet par les incessantes restructurations et fermetures de lits. La projection du film documentaire allemand « le bon patient pour le marché dans l’usine de l’hôpital » a mis en évidence les reculs extrêmement nocifs amenés par la tarification à l’activité sur la qualité des soins. Il témoigne également de l’épuisement des soignants qui perdent le sens de leur travail. La situation en France n’est pas meilleure, c’est un constat qui a été partagé par toute la salle, malgré la crise sanitaire, rien ne change ! Sabrina Ali Benali, auteure du livre : La révolte d’une interne (2017), participait en visio-conférence à cette soirée débat. La syndicaliste SUD Santé de l’hôpital a illustré concrètement les impacts du plan de restructuration au CHRU de Tours. Le collectif santé a rappelé que c’est 300 milliards d’argent public dont bénéficient chaque année les grands monopoles tels que Total, Renault, etc… sous toutes formes, ce qui bien sûr, impose l’austérité à l’hôpital ! Ce sont bien des choix politiques au service des intérêts capitalistes qui sont faits, il y a donc urgence à se mobiliser !

Devant l’entrée de la salle une frise chronologique faite par le collectif santé exposait les différentes étapes de destruction de l’hôpital au fur et à mesure des lois prises par les gouvernements successifs

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Pot de victoire à Blois pour la réintégration d'Ana

Le 22 novembre avait lieu à Blois dans les locaux de la CGT un pot de victoire pour la réintégration d'Ana dans son emploi à l'ADMR d'aide à domicile. Elle avait avec ses camarades mené une longue lutte puis une grève au moment et après le Covid pour obtenir les protections nécessaires et ensuite pour se voir reconnaitre réellement et concrètement comme travailleuses essentielles. Leur salaire, le SMIC souvent à temps partiel, ne leur permettait pas de vivre correctement, d'autant plus que le temps passé entre deux personnes suivies n'était que partiellement pris en compte.  Leur lutte avait des répercussions nationales car la cotation des temps de trajet est décidée nationalement. Elle est toujours en cours et Ana et ses camarades n'ont pas baissé les bras.

La direction de l'ADMR n'avait pas supporté d'être remise en cause et avait mis à pied Ana, déléguée syndicale combattive de la CGT, en vue d'un licenciement depuis le 20 février. Après une longue bataille, elle vient d'être réintégrée depuis le 6 novembre. L'inspection du travail a par 2 fois refusé son licenciement

Le collectif 37 notre santé en danger était venu soutenir les grévistes lors de leurs piquets de grève qui se tenaient par tous les temps même très froids et a tenu à revenir pour le pot de victoire. 

Pour le collectif santé la protection des travailleuses dans la santé ou le social est indispensable pour une bonne prise en charge des personnes dont elles s'occupent.  n du travail par deux fois a refusé son licenciement. La lutte paie! Et elle continue car Ana et ses camarades vont continuer à se battre pour le paiement complet des trajets entre 2 bénéficiaires.  

Point d'étape sur la lutte en psychiatrie à Tours

Suite à la grève du personnel de psychiatrie débutée le 6 octobre 2025 quelques postes qui devaient être supprimés ont été obtenus, mais on est encore loin du compte. La lutte continue; Le collectif Tours Psy fait le point ci-dessous. Il faut continuer à faire circuler largement la pétition de soutien contre les suppressions de postes https://c.org/NKSxd6wwrK.

À écouter également :
Une émission du 22 octobre 2025 : Soutien au service public de psychiatrie. Live avec Les Indéfinis.