Le 12 décembre, ce sera pour le retrait total des lois liberticides et non a la remise en cause des droits sociaux !

RETRAIT TOTAL DES LOIS LIBERTICIDES

NON A LA REMISE EN CAUSE DES DROITS SOCIAUX

Samedi 12 décembre à 14 h 30 place de la Liberté à Tours.

Manifestation déclarée en préfecture avec respect des gestes barrières.

RETRAIT TOTAL DES LOIS LIBERTICIDES

NON A LA REMISE EN CAUSE DES DROITS SOCIAUX

Nous étions encore nombreuses et nombreux le 5 décembre à Tours comme partout en France pour obtenir le retrait total du projet de loi de sécurité globale, s'opposer aux dérives autoritaires, liberticides et aux violences policières et racistes.

La réécriture de l'article 24 du projet de loi de sécurité globale ne suffit pas. Toute la loi, associée au schéma national du maintien de l'ordre, restreint nos libertés démocratiques (drones, caméra facial, logiciel de reconnaissance faciale,...). Elle s'inscrit dans le cadre de cet état d'urgence sanitaire qui ne vise au final qu'à tenter de juguler la profonde crise sociale qui traverse tout le pays.

Nous affrontons une crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société, en Touraine comme ailleurs.

L'augmentation de la précarité, les vagues de suppressions d'emplois, la casse des services publics accroissent la misère dans nos villes, nos campagnes, nos quartiers populaires. Un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté depuis le déclenchement de la pandémie.

Ce gouvernement utilise également l'arme de la division et de la xénophobie, avec sa loi sur le « séparatisme » présentée ce mercredi au conseil des ministres. En effet, personne n'est dupe : ce sont bien nos concitoyens et concitoyennes de confession musulmane qui sont visés et stigmatisés par ce projet de loi qui vise à désigner un ennemi intérieur et à diviser les classes populaires.

Le gouvernement maltraite les « premiers de corvées », très majoritairement des femmes, qui risquent leur vie au quotidien, souvent dans le silence. Nous n'oublions pas que depuis des années, les gouvernements successifs ont œuvré au démantèlement du service de santé, de celui de l'éducation, et de tous les autres services publics, dans une logique de rentabilité, que les populations paient cher aujourd'hui. Les mauvais coups se multiplient : loi de programmation de la recherche, création d'un forfait de 18 euros aux urgences de l'hôpital, le vote du Sénat pour une retraite à 63 ans et 43 années de cotisation et plus généralement la destruction de nos communs (environnement, sécurité sociale...).

Nous ne sommes pas dupes, le gouvernement profite de cette crise pour imposer ses réformes libérales et s'attaquer à nos libertés avec ses lois autoritaires et essaye de nous diviser avec des lois xénophobes. La loi de sécurité globale est l'instrument du pouvoir pour organiser son contrôle pernicieux contre toutes les aspirations démocratiques de la société civile. Elle doit être totalement retirée !

Retrouvons-nous toutes et tous ensemble
samedi 12 décembre à 14h30
place de la Liberté à Tours

Manifestation déclarée en préfecture avec respect des gestes barrières

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Communiqué de presse du Collectif 37 Notre santé en danger

Dépassement d’honoraires = renoncements aux soins

pour nous c’est non !

en 2019 30 % des Français a déjà renoncé aux soins pour des raisons financières et 18 % a eu des difficultés pour payer ses frais de santé.

Les dépassements d'honoraires en sont une des raisons principales ; ils détournent de plus en plus de monde de l'accès aux soins en même temps que les services publics et la sécurité sociale se désengagent. Les dépassements se banalisent et ces chiffres ne peuvent qu'augmenter si on ne réagit pas.
On répète qu'en France tout va bien mais les inégalités d'accès aux soins augmentent. Individuellement c'est difficile de réagir. C'est pourquoi le collectif 37 Notre Santé en danger, lance une campagne pour refuser collectivement cette pratique. Dans un premier temps nous lançons un appel à témoignages et à nous rejoindre dans cette démarche.

Le comité de Bordeaux « La santé, un droit pour tous », membre de la Coordination Nationale de défense hôpitaux et maternités de proximité a déjà mené cette campagne avec des succès

Merci de nous contacter sur collectifsante37@gmail.com ou au 06 81 94 46 00

Hôpital de Tours : Un film pour refuser de se taire, un concert pour le soutenir et défendre l’hôpital


La direction du CHRU en difficulté répond par des menaces

La directrice du CHRU de Tours n’a pas d’autre choix que de dire au personnel de se taire et de ne pas dénoncer les plans de destruction de l’hôpital public de Tours. Contrainte par les engagements pris avec le gouvernement dans le cadre du plan COPERMO, elle fait le travail qui lui a été assigné et demande qu’on encense la technologie au détriment de l’humain, les plans de robotisation, de suppression des hôpitaux de semaine, de développement de l’ambulatoire, de fermeture de l’hôpital pédiatrique de Clocheville, de l’Ermitage et de la Clinique psychiatrique universitaire, de suppression de centaines de postes et de lits. Le personnel devrait accepter de faire un travail bâclé faute de moyens. Pour les usagers, il n’y aurait pas d’autre choix que de quitter l’hôpital à peine arrivés… s’ils trouvent une place car avec les suppressions de lits il n’est pas rare que les urgences transfèrent les patients vers le privé (voir article).

La réponse à la résistance des syndicats a été de les assigner au tribunal pour remettre en cause les droits des élus CHSCT de demander des expertises par rapport aux restructurations des services (voir notre article).

Ces menaces ne sont pas une preuve de force. Ni les salariés, ni les usagers, ne peuvent accepter cette destruction de l’hôpital public et ce chantage. Le semblant de concertation avec quelques usagers triés sur le volet dans le cadre d’un forum citoyen a conclu aux orientations déjà prévues par la direction ; comme il est dit dans la conclusion du rapport de ce forum, « l’efficacité économique du nouvel hôpital est un impératif non négociable… ». Mais que veut dire cela lorsqu’il s’agit d’un service public en général et de la santé en particulier. Nous aurons l’occasion d’y revenir en détail.

Le choix de s’adapter à l’austérité imposée par les gouvernements qui se succèdent pendant que les plus riches se voient diminuer leurs impôts de façon directe ou indirecte, n’est pas celui du collectif 37 « Notre santé en danger » ; il faut répondre aux besoins de santé de la population et à l’exigence des salariés de pouvoir faire un travail digne et respectueux des personnes accueillies.

Nous continuons à mener cette lutte et pour donner la parole au personnel et usagers nous travaillons à la réalisation d’un film avec l’équipe de Sans Canal Fixe. Vous pouvez nous contacter si vous voulez participer, témoigner ou soutenir financièrement ce projet. Dans ce but, nous organisons un concert de soutien le 15 avril prochain à la salle des fêtes de St Pierre des Corps avec les chorales Akwaba d’Esvres. Retenez cette date dès à présent. Il n’y a pas de fatalité à accepter d’avoir moins de moyens pour se soigner qu’avant, alors que les plus riches s’enrichissent toujours plus, ni à perdre notre hôpital pour enfants qui fait la fierté de la ville.