Santé : Changement de ministre mais pas de changement de cap

Les vicissitudes du candidat LREM Benjamin GRIVEAUX ont amené le président MACRON à jouer les DRH et à envoyer bon gré, mal gré, A BUZIN à la conquête de la mairie de Paris.

Son remplaçant Olivier VERAN, s’est dit « prêt depuis longtemps ». Il  s’est déjà illustré dans la mise en œuvre de la politique de casse de l’hôpital public.

Fin 2019, il a rédigé un amendement destiné à « désengorger » les urgences. Ces services étaient incités, moyennant finance, à renvoyer les patients « ayant besoin d’une  consultation simple  vers une consultation de ville, une maison médicale de garde ou une consultation hospitalière spécialisée. »

Comme si les personnes ayant besoin d’une « consultation simple », dont on peut se demander ce qu’elle recouvre précisément, se rendaient pour leur plus grand plaisir aux urgences ! On peut plutôt supposer qu’elles n’auront trouvé aucun médecin, ni centre de santé pour les accueillir…

Avant cela, Olivier VERAN a été un défenseur des politiques d’austérité : en 2017 il est alors rapporteur des budgets de la Sécu, il va retirer 3.1 milliards d’euros à l’hôpital public, en 2018 dans le cadre de la réforme de la constitution, il propose un amendement destiné à remplacer le terme « Sécurité sociale » par celui de « Protection sociale », terme beaucoup plus flou, ouvrant la porte à d’autres règles de financement, tel qu’un pourcentage du PIB. En d’autres termes, O. VERAN veut la fin de la Sécurité sociale. Heureusement il a échoué. Mais c’est bien la règle qui est posée aujourd’hui par le gouvernement dans son projet de retraite à points, puisqu’il entend limiter à 13,8% du PIB, la part des dépenses consacré aux retraites.

Il n’y a donc aucun changement à attendre de la part de ce nouveau ministre qui va bien sûr poursuivre les politiques engagées, c’est pourquoi nous continuerons nos mobilisations pour défendre l’accès aux soins pour tous, l’hôpital public, et notre système de retraite !

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