La manifestation du 8 mars à Tours

Environ 600 personnes, toutes générations confondues, ont participé à Tours, à la manifestation du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Différentes prises de paroles ont eu lieu avant le départ du cortège. Malgré l’inscription dans la Constitution du droit à l’IVG, largement récupérée par le gouvernement Macron, les femmes ont rappelé que l’accès à celui-ci reste entravé, entre autre, par la fermeture de nombreux centres IVG, ou les pénuries de médicaments. Les attaques de certains groupes d’extrême droite contre les cours d’éducation à la sexualité ont été dénoncées, alors qu’un quart des établissements ne réalisent aucune séance, par manque de volonté politique de l’État de les mettre réellement en place.

Dans son intervention, l’Union des Syndicats de Retraité.es CGT a voulu visibiliser la situation des femmes de plus de 70 ans, qui représentent 23% des victimes de féminicides. Souvent précaires, isolées et dépendantes économiquement de leur conjoint, elles doivent pouvoir vieillir en sécurité, sans subir la menace de violences sexuelles.

Le Collectif de soutien à la Palestine a lui, apporté un soutien particulier aux femmes palestiniennes, qui subissent depuis 5 mois un véritable génocide. Une militante de BDS a dénoncé la présence dans le cortège parisien le 25 novembre de femmes sionistes protégés par un service d’ordre d’extrême droite qui ne veulent que dénoncer le Hamas sans remettre en cause la politique coloniale d’Israël. Le Collectif Palestine tenait également un stand  dans le village festif où il était possible après la manifestation, de partager un repas préparé par la « Louche Finale » et la Confédération Paysanne. Le mot d’ordre de grève féministe le 8 mars prend de l’ampleur et montre la mobilisation grandissante des femmes pour l’égalité des droits.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Journée de soutien aux personnels du service de neurochirurgie du CHU de Tours en grève depuis le 28 décembre

Nous étions présents vendredi 5 janvier, avec d'autres usagers, pour répondre à l’appel des personnels en grève qui se sont montrés très sensibles à ces marques de soutien!
Nous avons fait signer, à des usagers en colère comme nous, une pétition pour défendre notre hôpital car la fermeture de "hôpital de semaine de neurochirurgie" n'est qu'une première phase du plan COPERMO qui prévoit de supprimer 400 lits et 400 postes , Et certains services comme la cardiologie ont déjà fait l'objet de restructuration.
C’est tous ensemble que nous devons défendre notre hôpital


Soirée débat du 9 février au CNP sur la souffrance au travail

Le 9 février le collectif 37 Notre Santé en Danger s’est associé à une soirée débat initiée par ASDPRO, Association Souffrance et Dépression Professionnelle, sur la souffrance au travail. Dans le cadre du CNP, la soirée débutait par la projection du film : « Souffrance au travail, On lâche rien ! » de Daniel KUPFERSTEIN (2022). Pascale ABDESSAMAD, syndicaliste, secrétaire d'ASDPRO, partie civile au procès France Télécom était l’intervenante. Cette association aide les personnes, les organisations syndicales, qui veulent faire reconnaître les suicides et les dépressions des salariés en accident du travail et/ou en maladie professionnelle. Elle est née à Tours à l’initiative du médecin du travail de la centrale nucléaire de Chinon, Dominique HUEZ, qui s’était battu pour faire reconnaître le suicide d’un salarié en Accident du Travail.