Belle mobilisation des personnels de l’hôpital de Tours pour ce 20 décembre

Une petite centaine d’hospitalier.es de services en grève s'est faite entendre dans le centre ville de Tours. Venues à l'appel des syndicats CGT et SUD et du collectif psy, elles ont reçu le soutien du collectif 37 Notre Santé en danger et de militant.es syndicaux-ales+ soutiens surtout des syndicats et du collectif santé, soit un peu plus que la dernière mobilisation avec des collègues bien remontées qui ont arrêté les voitures sur la place Jean Jaurès ; elles scandaient des mots d’ordre «Soignant.es surmené.es patients en danger" et ont chanté sur des airs connus mais détournés ; la veille les personnels de psychiatrie étaient montés sur le toit de la psychiatrie pour protester contre la fermeture de 12 lits par manque de personnel, ce qui fait que les collègues pourront être dispatchées dans d’autres services y compris dans le privé. Les conditions de travail et les conditions de soins avec des locaux délabrés avaient fait sortir les personnels de Clocheville dans la rue.

Le collectif santé est venu avec sa banderole « mon hôpital j’y tiens je le défends et des panneaux pour l’accès aux soins pour tous avec ou sans papiers. La camarade a fait un discours qui a été apprécié au nom du collectif santé parlant des fermetures de lits mais aussi de la loi Darmanin, des menaces sur l’AME et le risque de tri des patients. Elle a parlé également du problème des PADHUE, médecins à diplôme étranger hors union européenne qui devaient être en grève le 21 décembre nationalement pour protester contre les risques de rupture de contrat au 1er janvier et de fin d'autorisation de séjour.

Les luttes pour le droit à la santé de toutes et tous doivent se rejoindre et non s'opposer.

Collectif 37 Notre santé en danger
collectifsante37@gmail.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Rassemblement du 5 janvier à Tours

Ce mardi 5 janvier 2021, Macron venait à Tours pour promouvoir sa réforme des allocations familiales concernant le recouvrement des impayés des pensions alimentaires.

Cette volonté de défendre les familles monoparentales pourrait être applaudie si elle ne s'accompagnait pas de tout un ensemble de mesures qui précarisent une bonne partie de la  population, depuis qu'il est au pouvoir. C'est ce qu'a dénoncé la représentante de la CGT CPAM au rassemblement du 5 janvier place Jean Jaurès.

Le collectif 37 Notre santé en danger, les gilets jaunes, le syndicat Solidaire, avaient appelé à ce rassemblement malgré le peu de temps pour organiser la mobilisation.

A cette occasion, les secteurs de la santé, du médico social et de l'aide à domicile se sont invités pour manifester leurs revendications notamment pour les 183 € de revalorisation des exclus du Ségur. Plus d'une centaine de militants étaient présents.

Les grévistes, depuis le 21 décembre, de l'ADMR 41, Aide à Domicile en Milieu Rural,  avaient fait le déplacement. Elles  ont été applaudies pour leur courage et leur détermination. Une caisse de solidarité a circulé. Il est encore possible de les soutenir.

Il est possible d'envoyer un soutien à l'UD CGT 41 35-37 avenue de l'Europe 41 000 Blois en indiquant à l'intention du syndicat ADMR pour les grévistes.

Elles revendiquent une revalorisation substantielle de leur salaire et de leurs indemnités kilométriques honteusement sous payées. À travers elles c'est tout le secteur des invisibles de 1ère ligne qui redressent la tête.

Elles ont pu être reçues par une représentante de l’équipe de Macron qui devait transmettre leurs revendications à la ministre déléguée à l'autonomie, Mme Bourguignon.

Projet de Loi BUZIN sur l’organisation et la transformation du système de santé...

Le projet de Loi BUZIN, relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé  va effectivement poursuivre le travail déjà engagé par les gouvernements précédents : privatisation de la sécurité sociale d’un côté et marchandisation de la santé de l’autre, tout cela sur fond de politique d’austérité pour tous et toutes, sauf pour le privé et les libéraux, qui vont pouvoir se gaver en particulier le secteur du numérique et autres technologies innovante et leurs investisseurs.. !

NewImageMme BUZIN feint d’avoir compris les problèmes d’accès aux soins liés aux déserts médicaux et annonce la suppression du « numérus clausus » (cette limitation du nombre d’étudiant-es en médecine ordonnée depuis 1971 selon la logique erronée: moins de médecins = moins de demande de soins…). Mais rien ne sera résolu pour autant, puisque les universités et les ARS (Agences Régionales de Santé) effectueront à leur tour la sélection.Ces dernières, pourtant chargées de répertorier les besoins en territoire n’en tiendront aucun compte,  comme aujourd’hui : aucune obligation d’installation ne pèsera sur les futurs médecins, sauf pour celles et ceux qui auront bénéficié d’un financement d’une partie de leurs études à hauteur de 1200 € mensuels et qui devront redonner des années en territoires mal pourvus.