15 octobre à Tours le rassemblement de la santé s'est transformé en manif

500 participants à la manif de la santé du 15 octobre 2020 à l'appel de CGT, SUD et Collectif 37 Notre santé en danger sachant qu'une partie était allée à la manif parisienne.

Les personnels du social et du médico social, des services à domiciles qui étaient exclus des revalorisations salariales de 183 € du Ségur avaient tenu à manifester.
500 participants à la manif de la santé du 15 octobre 2020 à l'appel de CGT, SUD et Collectif 37 Notre santé en danger sachant qu'une partie était allée à la manif parisienne.

Les personnels du social et du médico social, des services à domiciles qui étaient exclus des revalorisations salariales de 193 € du Ségur avaient tenu à manifester.

Voici l'intervention du Collectif 37 Notre santé en danger :

« Le collectif 37 Notre santé en danger dénonce le manque de moyens donnés pour la santé, les hôpitaux, les EHPAD. Les malades sont renvoyés très vite chez eux avec l’ambulatoire comme objectif pour supprimer des lits d’hôpitaux, mais les personnels de soins à domicile sont également en nombre insuffisant. Ils sont mal considérés, ils ont dû travailler au début de la crise sans protection et ont été exclus des reconnaissances salariales prévues dans le Ségur. C’est une injustice flagrante.
La non reconnaissance et la surcharge de travail du personnel de ces services, hôpitaux EHPAD services à domicile entraîne une insuffisance de recrutement et donc une maltraitance institutionnelle par manque de moyens. Nous soutenons leur revendication d’une revalorisation pour toutes et tous. Il faut des moyens à la hauteur des besoins de la population.
Pour des soins de qualité il faut des personnels bien formés, bien payés et en nombre suffisant que ce soit à l’hôpital, dans les EHPAD ou à domicile. De plus nous dénonçons la mise en place du forfait hospitalier dans le Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale PLFSS 2021. »

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Nos anciens valent bien plus que l'or gris

800 personnes défilaient dans les rues de Tours, mardi 30 janvier, usagers et soignants réunis, suivant l’appel national des syndicats pour dénoncer la situation dans les EHPAD qui fait souffrir les uns et les autres et exiger des moyens pour des conditions de vie dignes et respectueuses de nos ancien-nes. Et il en a été de même dans toute la France où la mobilisation a été très suivie.

Ehpad : “Les vieux n’intéressent pas et ils coûtent cher” titrait la Nouvelle République dans son bilan de la journée.
Ce titre provocateur reflète probablement le sentiment d’abandon que certains soignants peuvent ressentir devant le manque de moyens et des conditions de travail insupportables.
Il reflète aussi très certainement le sentiment de colère des familles qui n’ont pas les moyens d’héberger leurs parents chez eux et qui sont obligés de les confier aux EHPAD pour un montant qui dépasse souvent les 2000 euros par mois, ce qui est bien au-dessus du niveau des pensions à l’heure où une nouvelle « réforme » va encore s’attaquer aux retraites.
Il reflète enfin le discours de certains « acteurs »  qui jouent pleinement le jeu de l’économie néo-libérale tendant à faire de nous des individus sans mémoire et sans racine. Nous conseillons, à ceux-là, la lecture de l’article de Victor Ayoli.

Et pourtant, dans le même temps, l’exploitation de « l’or gris » est devenu un business très rentable pour les fonds d'investissements qui ont jeté leur dévolu sur des groupes privés qui gèrent les EHPAD comme des entreprises du cac 40 (voir article de Jean-Guy Trintignac).

Dans un entretien accordé à « là-bas si j’y suis » en juillet 2017, les salariés grévistes des Opalines à Foucherans déclaraient comment leur direction encaissait des subventions publiques en promettant des créations de postes qu’ils ne voyaient jamais. Cet entretien est rappelé dans un article du site, en accès libre, consacré à Anne-Sophie Pelletier, porte paroles des Opalines, qui vient d’être élue personnalité de l’année par les lecteurs des journaux Le Progrès et La Voix du Jura.

Pour l’instant, le gouvernement déclare, comme il le fait sur de nombreux dossiers, qu’il étudie la question. Il essaye, en attendant, de colmater les brèches avec des annonces de quelques millions supplémentaires concédés au secteur de la santé mais qui ne compensent même pas les ponctions réalisées l’an dernier dans ce même secteur, alors même que des milliards ont été donnés aux plus riches cet automne, comme le rappelait avant-hier François Ruffin dans son discours devant l’Assemblée Nationale.

Comme le signale la CGT dans son communiqué, la lutte des salariés des EHPAD va se poursuivre et leurs revendications, à commencer par l’exigence de la présence d’un agent pour un résident, doivent être soutenues. Elles posent une question politique essentielle : celle de la place que la société donne à toutes celles et à tous ceux qui en raison de leur âge, de leur handicap, ou pour toute autre cause, ne sont pas en état de produire.

Sont-ils des êtres « en trop » que l’on tolère en leur permettant de survivre ? Ou ont-ils le droit de vivre, dans les meilleures conditions possibles au sein d’une société accueillante pour tous ?

Clocheville : Patrimoine historique de la ville

Evolution de l’hôpital

L’hôpital de Clocheville ouvre en 1881 avec 16 lits pour les enfants pauvres de tours de 4 à 14 ans

Après la mort de la comtesse, à la fin du XIX ième siècle l’hôpital comportait 60 lits, 6 religieuses, un couple de concierge, une fille de cuisine, quelques auxiliaires.

4 types de bâtiments

Sol + construction des legs : Jules Verne et Charles Perrault (côté actuelle rue de Courset)

Sol des legs + construction CHR : Jean de la Fontaine (1964?)

Sol CHR (hors legs) + construction et acquisition CHR (Andersen et Georges Sand et espace médico psychologique + espace de recueillement))

Maison des Parents (dont une partie sol des legs)

Le CHRU Gatien de Clocheville de nos jours

En 2016, l'hôpital Clocheville compte au total 213 lits, dont 115 en médecine générale, 80 en chirurgie, 5 en moyen-séjour, et 13 en long-séjour8. Il est équipé, entre autres, d'un scanner, d'une IRM et d'un tomographe9.

L'hôpital comprend au total dix services, dédiés à la pédiatrie :

  • Anesthésie-réanimation
  • Chirurgie orthopédique traumatologique
  • Chirurgie viscérale et plastique
  • Médecine
  • Neurologie et CRTLA (Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages)
  • Pharmacie
  • Radiologie
  • Réanimation et médecine néonatale
  • Soins de suite pédiatrique
  • Urgences
  • L'hôpital Clocheville bénéficie également de l'intervention de nombreuses associations aidant les enfants à mieux supporter leur séjour à l'hôpital, telles que Les Blouses Roses, Le rire médecin ou encore Sapeurs-Lipopette. Elles interviennent régulièrement à l'hôpital en proposant aux patients des lectures de livres, des animations festives ou encore des ateliers cuisine.

Les bâtiments du CHRU sont nommés selon des personnages historiques. Ainsi, on trouve notamment les bâtiments C01 Charles Perrault, C06 Jules Verne ou encore C16 Jean de la Fontaine.

L'hôpital dispose aussi d'un bâtiment (le C09) destiné à accueillir les parents des enfants hospitalisés n'habitant pas dans la commune de Tours. La gestion de ce bâtiment est confiée à l'association La maison des parents. Elle propose un hébergement en pension complète pour la famille d'un patient, et peut aussi accueillir un patient en soin ambulatoire sous certaines conditions.

Conclusion

Ces recherches montrent que l’hôpital pédiatrique de Clocheville s’inscrit dans une longue histoire de la vie tourangelle.

Faisant l’objet d’un don à la ville de Tours suite au vœu avant sa mort en 1853 de Gatien de Clocheville pour les enfants pauvres et malades Il a été inauguré en 1881.

Il s’est développé, passant de 16 lits au moment de l’ouverture à 213 lits en 2016. Depuis ce temps, les tourangeaux ont bénéficié d’un hôpital dédié aux enfants leur permettant d’avoir un accueil spécifique et une sécurité dans leur prise en charge.

Il n’est pas pensable pour la majorité d’entre eux qu’il puisse disparaître pour des raisons financières, sachant que l’emplacement au centre ville suscite bien des appétits immobiliers! Peut-on sacrifier la santé des enfants pour ces intérêts financiers? Il est plus facile de détruire que de construire pas-à- pas un hôpital qui a un aura régional et même au-delà.

Les professionnels pédiatriques viennent s’y former. Le personnel a un savoir faire auprès des enfants. Quoi de plus précieux?

Ces éléments d’archive montrent qu’on ne peut pas extirper cette histoire au nom de projets immobiliers. Il faut garder un hôpital spécifique pour enfants

Une Partie ancienne de l’actuel bâtiment Jules Verne donnant sur l’actuelle rue de Courset qui à l’époque ne va pas jusqu’au boulevard Béranger, c’est une impasse qui sera complétée par un legs de Gaston Paillhou,