Urgences : Le 2 juillet les usagers étaient aux côtés du personnel dans la rue


Le 2 juillet une cinquantaine de manifestant-es se sont rassemblé-es place Jean-Jaurès à l’appel de l’intersyndicale de l’hôpital CGT, FO et SUD en lien avec le mouvement des urgences.
Le collectif santé avait appelé les usagers à soutenir cette manifestation.
Le rassemblement interpelait la population avec notamment un « dying » associé au discours sur les conditions de travail des soignants : «ça nous tue !… », le stand intersyndical avec le mot d’ordre « ça déborde aux urgences » a reçu un bon accueil, médiatisé.
Le personnel ne se satisfait pas des 100 € de prime accordés au personnel des urgences et continue le mouvement.
Les manques de personnel et de lits ne sont pas résolus, aggravant ainsi les conditions de travail.
Le collectif santé avait appelé à soutenir la lutte des hospitalier-es ; à cette occasion, il arborait sa banderole et le drapeau de la coordination des hôpitaux et maternités de proximité. Sa présidente, Marie-Pierre Martin, a lu le communiqué de l’appel du 2 juillet de la coordination avec des précisions locales notamment sur les fermetures de lits faute de personnel : un scandale étant donné leurs conséquences pour les patient-es.
La solution de la direction qui est de fermer des lits contredit son discours :
Le déplacement de la réa néonatale de Clocheville sur Bretonneau a été justifié par la nécessité d’avoir les enfants au plus près de leur mère ! En attendant, 2 lits ont déjà été fermés et cela pourrait aller jusqu’à 4 lits en fin de semaine par manque de personnel, les nouveaux-nés pouvant être envoyés à Angers, Orléans, Nantes ou Paris ! C’est nettement plus loin que la distance entre Bretonneau et Clocheville !
Le collectif santé a également distribué son flyer d’appel pour le bal folk du 6 juillet qui se tiendra à la Salle de la Médaille de St Pierre des Corps et qui sera précédé de la projection du film « Clocheville à vendre »
À Loches, l’ensemble des services du Centre Hospitalier étaient mobilisés pour un pique-nique en lien avec le mouvement. À Chinon des rassemblements du personnel des différents services ont eu lieu renforcés par la présence de Gilets Jaunes.

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