Soutien au personnel de la périnatalité d'Ambroise

La ville d'Amboise est plus connue pour son château que pour son hôpital. L'attention est plus mise sur le tourisme que sur la santé des habitants.
Après la fermeture de la maternité, de l'oncologie et du laboratoire, c'est au tour de la périnatalité d'être sur la sellette.
A l’appel du personnel de la périnatalité, de FO , SUD de l’hôpital et de l’UL CGT d’Amboise, plus d’une centaine de personnes se sont retrouvées samedi 14 octobre devant l’hôpital d'Amboise, rassemblant le personnel, les femmes ayant utilisé la périnatalité, les militants syndicaux. Le collectif santé soutenait ce rassemblement.
La maternité d’Amboise est déjà fermée depuis plusieurs années. C’est au tour de la périnatalité, qui n’est budgétée que jusqu’à la fin de l’année, d'être touchée. L’Agence Régionale de Santé supprime 250.0000 € considérant que c’est à l’hôpital de Tours de payer. Il y a actuellement 8 sages-femmes et 4 auxiliaires. L’ARS veut fermer l’hébergement et continuer les consultations. Actuellement les femmes viennent parfois 2h après l’accouchement de l’hôpital Bretonneau de Tours à 25kms d'Amboise. Elles peuvent rester 3, 4 jusqu’à 5, 6 jours en fonction des besoins. Une sage-femme expliquait l'importance de ces premiers jours pendant lesquels les liens se créent entre la mère et l'enfant. Ce n’est pas seulement de la technique, c’est un soin global comprenant l’aspect psychique ; il faut montrer comment on s’occupe d’un bébé d’autant plus que dans la société actuelle il n’y a pas toujours l’entourage familial pour assurer la transmission. Il faut pouvoir prévenir les dépressions du post-partum. L’avenir ultérieur de l’enfant est très dépendant de cette primo-relation entre la mère et l’enfant. Il ne faut pas voir que le médical pur, or, c’est vers cela que s’oriente la politique budgétaire actuelle, tendant à développer les" usines à bébés".

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